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La route toujours meurtrière
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 10 - 2014

Il fallait écouter ce haut responsable de la Sûreté nationale dire l'impuissance de son institution face aux conducteurs de motocycles de moindre puissance. Ils (les conducteurs) ne sont soumis à aucune obligation légale : ni permis de conduire, ni tenue ni plaque d'immatriculation, ce qui, selon toujours le même officier de police, rend difficile leur maîtrise sur les routes. Ce qui veut dire aussi qu'ils sont… assurés d'une impunité totale quant aux désagréments qu'ils causent sur la route.
Enfin, «désagréments» est une façon de parler, histoire de conjurer le sort. Parce que dans la vraie vie, c'est souvent de drames qu'ils se rendent responsables, y compris sur leur propre vie.
Avant la pathétique confession du brave fonctionnaire de la police nationale, nous avons déjà entendu cet aveu d'impuissance de la bouche d'autres collègues à lui, de hauts responsables du ministère des Transports et parfois même de citoyens lambda qui se sont crus obligés de trouver des… circonstances atténuantes aux négligences coupables de ceux qui sont payés pour veiller à la sécurité des Algériens sur la route.
Mais si les motos de petit, moyen et gros calibre ne sont peut-être pas à l'origine des accidents les plus meurtriers, il n'en demeure pas moins que ces «explications» de leur dangerosité sont exemplaires. Elles sont caractéristiques du sérieux de la lutte contre les accidents de la circulation telle qu'envisagée par les pouvoirs publics.
A commencer tout de même par ce «vide juridique» concernant les «petits motards» et qui, à chaque fois, est brandi non seulement comme un argument imparable, mais comme une fatalité contre laquelle il n'y a rien d'autre à opposer que… la résignation !
Pourtant, dans ce cas précis comme dans tous les autres, il aurait suffi d'être basique en la matière pour savoir que lorsqu'une loi est mauvaise, il faut la changer. Et quand il n'y a pas de loi, il faut en créer une. A moins que les pouvoirs publics ne poussent leur «logique» jusqu'au bout, ce qui a le mérite de la clarté.
Et de nous dire qu'il faudra d'abord appliquer toutes les lois dans toute leur rigueur, le code de la route en premier, avant de songer à changer quoi que ce soit ou de créer de nouvelles dispositions légales. Sinon, la lutte contre les accidents de la route qui font que l'Algérie soit classée parmi les pays les plus meurtriers du monde continue être menée par la «sensibilisation», sinon dans la condescendance et… l'impunité.
Point de contrainte, point de répression et point… d'efficacité. «Dix-sept personnes ont trouvé la mort et quarante-cinq autres ont été blessées dans vingt et un accidents de la circulation en quarante-huit heures», selon l'APS qui cite la Protection civile. C'est vraiment pas de chance pour tous les braves qui se déploient depuis quelque temps pour «sensibiliser» les automobilistes. Mais ce n'est pas vraiment de chance qu'il s'agit.
Slimane Laouari


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