A Oran, on constate une flambée subite des prix des fruits et des légumes jamais égalée. A titre indicatif, la pomme de terre est passée à 100 DA, voire à 110 DA dans certains quartiers chics de la ville. La tomate varie entre 100 DA et 80 DA selon la qualité. L'oignon est à 50 DA, que ce soit à M'dina Jdida, au marché d'Eckmühl ou à la rue des Aurès (ex-La Bastille). Dans certains quartiers comme l'USTO, la pomme de terre est "taxée" à 120 DA. Les haricots verts sont pour leur part à 120 DA et la salade verte à 50 DA. L'ail varie entre 280 DA et 320 DA le kilo.Il faut dire que, tout de suite après les premières pluies enregistrées l'hiver dernier, les prix ont subitement grimpé et les prévisions sont tout d'un coup devenues caduques. Car comment expliquer que le prix de la pomme de terre puisse augmenter du jour au lendemain sans raison? Le poisson reste, comme d'habitude, hors de prix dans une ville qui compte plus de 120 kilomètres de côtes. Une perspective sombre qui risque de peser lourd à quelques jours du 9 avril. En effet, à l'image d'Oran, il a été enregistré une flambée des prix sur tous les marchés. A Sidi Bel Abbès par exemple, les prix des fruits et légumes ont connu une hausse notable sur le marché central. Pratiquement aucun produit n'a été épargné par cette augmentation. C'est le cas des oignons proposés samedi dernier à 70 DA le kg contre 35 DA il y a une dizaine de jours. La tomate, la pomme de terre et la salade verte ont enregistré la même courbe ascendante puisqu'elles sont cédées respectivement à 90, 80 et 75 DA.