Les vendeurs de poisson et les pêcheurs de la commune de Tipasa ne savent plus à quel saint se vouer. Les autorités compétentes doivent se pencher sur un problème de taille, le nettoyage du port pollué par les huiles de vidange, des carburants jetés à la mer par des personnes occultes et sur l'aménagement de l'abri de vente du poisson qui se trouve en état de dégradation avancée. L'eau dudit port très salie par le rejet des eaux usées en provenance des quartiers périphériques de Tipasa est utilisée par des pêcheurs sans scrupule pour l'écorchage du poisson, mettant ainsi en péril la vie des riverains. Conséquence de cet état de fait, ce week-end il a été constaté la mort par asphyxie (manque d'oxygène) de centaines de poissons, dont le mérou, a indiqué un responsable du laboratoire des eaux marines de Bou-Ismaïl. La sonnette d'alarme est tirée