Le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a affirmé samedi à Boumerdes que son parti saluait l'initiative du consensus national proposé par le Front des forces socialistes (FFS). S'exprimant à l'ouverture d'une conférence régionale-Centre des cadres de son parti, M. Sahli a expliqué que le soutien de son parti à cette initiative est dicté par le fait qu'elle "repose sur le refus du monopole et de l'exclusion", et "consacre les principes du dialogue ouvert à toutes les parties œuvrant pour l'intérêt de l'Algérie". Il a ajouté que son parti a proposé, durant la rencontre de concertation consacrée à l'examen de cette initiative, de définir "certains référents et principes sur lesquels doit reposer l'initiative du consensus national", à l'instar de la "Proclamation du 1er Novembre 1954 qui unit tous les Algériens". Il s'agit, a-t-il précisé, de "se référer à la volonté du peuple dans toutes les affaires le concernant, de faire prévaloir l'intérêt national sur l'intérêt individuel et partisan, de parachever le processus de réalisation des reformes politiques initiées par le président de la République, d'élargir le cercle des concertations dans la prise des décisions et de réduire les différences économiques et sociales". Le secrétaire général de l'ANR a, à cette occasion, exprimé "son rejet de toutes les initiatives politiques proposées dernièrement sur la scène nationale" car reposant, selon lui, sur "l'exclusion du pouvoir et des partis le soutenant du dialogue". "Le consensus national est une nécessité à consacrer, car son absence constitue un risque pour la stabilité, l'unité et l'avenir de l'Algérie, au vue des grands défis externes et internes auxquels elle fait face", a soutenu M. Sahli. Réitérant le soutien de son parti au programme présidentiel, il a exprimé sa satisfaction à l'égard du message adressé, dernièrement, par le président de la République à la rencontre sur "L'Evolution du droit constitutionnel en Afrique", notamment dans son volet relatif à "son réengagement à réviser la Constitution".