La Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle a installé hier un groupe de travail pour élaborer le rapport final décrivant le déroulement du scrutin de l'élection présidentielle de jeudi 9 avril Ce rapport final sera transmis par le coordinateur de cette commission, Mohamed Teguia, au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 26 avril. «C'est un rapport global dans lequel l'équipe rédactrice reviendra sur la description des évènements ayant marqué le déroulement de l'élection depuis la campagne de sensibilisation jusqu'à après la proclamation des résultats», a expliqué Abdelkader Malki, membre de la commission de surveillance du scrutin. «Le rapport évoquera également toutes les lacunes, insuffisances, remarques et critiques émises par les représentants des candidats ainsi que des observations sur l'environnement global du déroulement de l'élection», a encore ajouté Malki. Le travail de cette petite commission va se baser essentiellement, selon notre interlocuteur, sur les informations recueillies à travers les rapports qui seront répercutés de la part des commissions de wilaya et des communes sur les circonstances d'organisation et de déroulement de l'élection à travers le territoire national. «Les membres de ce groupe de travail ont entamé leur travail aujourd'hui en matinée. Le rapport sera remis dès qu'il sera finalisé, espérons-le avant le 26 avril», a encore ajouté le même responsable. La commission politique nationale de surveillance de l'élection n'a recensé, le premier jour de la semaine, aucun recours ou plainte déposé par les représentants de candidats concernant d'éventuels dépassements enregistrés le jour du scrutin. «Nous sommes là présents au niveau du siège de la commission en attente de l'arrivée de courriers ou de rapports de la part des représentants des six candidats. A cette heure, aucun d'entre eux ne s'est présenté et aucun signe de mécontentement n'a été signalé», dira encore Malki. A propos des recours exprimés par ces mêmes représentants le jour du scrutin, notre interlocuteur dira qu'il a été question de la photo du président Bouteflika et du fond noir sur l'image présentée. «Ils ont dit que la photo n'est pas récente et que le fond permet de distinguer le candidat parmi les autres», a-t-il précisé. «Nous avons pris acte et transmis cette doléance aux cellules concernées avec des recommandations allant dans le sens d'éviter que ce genre de situation ne se répète et de la nécessité de faire respecter la loi», a-t-il ajouté.