La grogne des propriétaires de chevaux de courses se poursuit inconditionnelle, étant donné qu'aucun des responsables de la SCHPM n'a réellement tenté de nouer le dialogue constructif même si quelques tentatives ont été faites. Pour leur part, les représentants des propriétaires ont essayé de débloquer la situation en proposant une rencontre comme qui dirait, «cartes sur table» pour demain mardi entre eux et le directeur général de la SCHPM. Le constat est terrible d'ailleurs pour les finances de celle-ci. La perte sèche est évaluée à près de 300 millions de centimes jour en recettes PMU et quand on sait que la grève en est à son douzième jour, alors faites le compte. Tout cela pour des problèmes qui auraient pu être réglés dans le respect et la légalité car les propriétaires qui sont les «bailleurs» de courses constituent réellement le maillon essentiel de toute activité coursière car les chevaux, c'est eux qui les achètent, les soignent, les nourrissentet les préparent à la compétition. C'est eux aussi qui ont en charge les jockeys, entraîneurs, et garçons d'écuries (lads). Tout ce beau monde contribue grandement à la richesse de la société des courses et il est juste dès lors, que les propriétaires se sentant quelque peu lésés dans leurs droits et espérances à améliorer leur situation et ne voyant à l'horizon aucune perspective de rapprochement et de compréhension à leurs problèmes, n'ont eu comme seul recours, l'entame d'une grève entraînant l'arrêt des courses pour une durée indéterminée, le temps assurent-ils, tout le temps nécessaire avant que les premiers concernés et les autorités n'y mettent leur grain de sel. Dommage que cela ait connu une telle extrémité, dommage aussi pour le cheval.