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Région sahélo-sahélienne: l'Algérie continue d'œuvrer à la promotion de solutions pour les questions de paix (Bensalah)
Afrique
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 12 - 2014

L'Algérie continue d'œuvrer à la promotion de solutions collectives pour les questions de paix, de sécurité et de développement dans la région sahélo-sahélienne, a indiqué jeudi à Nouakchott, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah.
"L'action de l'Algérie, qui appartient à l'espace sahélo saharien, est guidée à la fois par le devoir de solidarité et le souci d'investir dans la sécurité collective", a déclaré M. Bensalah qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la région sahélo-sahélienne.
Il a ajouté que par-delà la prise en charge de la dimension sécuritaire, l'Algérie a toujours plaidé pour un engagement "conséquent" sur le terrain économique, "convaincue que sans relance de la dynamique du développement économique on ne pourrait vaincre définitivement les fléaux du terrorisme et du crime organisé qui vivent des ressources que leur procure l'économie criminelle".
Le président du Conseil de la Nation a affirmé que l'Algérie, "forte de sa propre expérience, a mis en avant la nécessité de développer des politiques rationnelles de déradicalisation du discours religieux qui permet aux groupes terroristes de prospérer et de rechercher les meilleures voies pour l'implication des populations dans la lutte contre ces fléaux".
"C'est partant de cette démarche que l'Algérie a œuvré et continue d'œuvrer à la promotion de solutions collectives pour les questions de paix, de sécurité et de développement dans cette région", a-t-il souligné.
M. Bensalah a relevé que dans le prolongement d'autres initiatives engagées en faveur du Sahel aux plans bilatéral, sous-régional, continental et international, l'Algérie apportait aujourd'hui une contribution spécifique aux efforts visant la résolution de la crise politico sécuritaire qui secoue les régions Nord du Mali, depuis déjà trois ans.
Il a ajouté que sur cette dimension-clé de la situation dans le Sahel, l'Algérie conduisait depuis janvier 2014 une médiation internationale "des plus ouvertes, des plus transparentes et des plus inclusives" en vue d'aider les maliens à parvenir dans les "meilleures" délais à un accord de paix global et définitif devant restaurer la paix et la sécurité dans cette région.
Pour lui, la réalisation d'un tel objectif sera également de nature à contribuer de manière "significative" à la création des conditions permettant une lutte "efficace" contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée dans la région.
Il a indiqué que dans la perspective de la reprise des négociations d'ici début janvier 2015, l'Algérie, en tant que chef de file de la médiation attendait des parties qu'elles restent engagées de manière "constructive" dans le dialogue, tout comme elle espère voir la communauté internationale poursuivre son appui à ce processus "très complexe".
M. Bensalah a indiqué, par ailleurs, qu'en accueillant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, la Mauritanie apporte, encore une fois, la preuve de son engagement "constant" pour la promotion de la paix et de la sécurité dans cette partie de notre continent qui fait face à ses défis à la fois structurels et conjoncturels d'une grande ampleur.
"Le processus de Nouakchott lancé, en mars 2013, ici même, et qui nous réunit aujourd'hui est la parfaite illustration de cet engagement au service de la paix, de la sécurité et de la stabilité à l'échelle de notre continent", a-t-il souligné.
"Nous sommes tout aussi satisfaits que les deux rencontres ministérielles de N'djamena, en septembre 2013, et Niamey, en février 2014, qui ont suivi celle inaugurale de Nouakchott, ont permis d'approfondir notre réflexion sur les fléaux du terrorisme et de l'extrémisme violent dans le Sahel et les moyens d'y faire face", a-t-il déclaré, ajoutant que la jonction "judicieuse" faite désormais avec la stratégie de l'Union Africaine pour le Sahel est bénéfique pour la mise en œuvre du processus et son efficacité.
Il a assuré que cette stratégie, élaborée et mise en œuvre par le haut représentant de l'Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), Pierre Buyoya, "dont nous saluons le leadership", reposait "à juste titre sur une approche holistique des défis multidimensionnels auxquels la région est confrontée".
M. Bensalah a ajouté que par-delà le renforcement de la coopération sécuritaire entre nos pays, le processus de Nouakchott portait sur l'opérationnalisation de l'Architecture de paix et de sécurité africaine (APSA) dans la région sahélo-saharienne.
Il a dit espérer que les prochaines consultations, prévues au niveau des chefs d'état-major et des ministres de la Défense des pays de la région sahélo-saharienne, pour examiner les concepts d'opérations génériques des patrouilles conjointes et des unités mixtes, sauront apporter les réponses appropriées à cette préoccupation.
Parallèlement aux efforts devant se poursuivre dans ce sens, une coopération plus étroite dans les domaines "cruciaux" du partage du renseignement, de la formation, de la fourniture d'équipements et du renforcement des capacités opérationnelles demeurera un élément "fondamental" dans la mise en place de capacités communes permettant à nos pays de jouer "pleinement" le rôle qui leur revient dans la lutte contre le fléau de terrorisme et de la criminalité transnationale organisée, a-t-il estimé.
M. Bensalah a relevé, dans ce sens, que la surveillance des frontières était un autre élément "déterminant" en la matière, ajoutant que la réponse la plus "adéquate" à ce défi demeure "d'abord et avant tout l'engagement par nos Etats, chacun à l'intérieur de son territoire national, de moyens humains et matériels appropriés pour l'occupation des espaces frontaliers et la surveillance continue des frontières".
"L'apport de nos partenaires étrangers pour le renforcement des capacités nationales, la formation, là où c'est nécessaire et le partage du renseignement, aura un meilleur rendement et une plus grande rentabilité", a-t-il encore dit.
Il a indiqué que, dans ce cadre, l'apport déjà "substantiel" du Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT), du Comité des services de renseignements et de sécurité africains (CISSA) et de l'Unité de fusion et de liaison (UFL) au processus de Nouakchott méritait d'être consolidé davantage.
M. Bensalah a indiqué, qu'en plus de ces mécanismes, le processus de Nouakchott pourra compter également, à l'avenir, sur AFRIPOL, le nouveau mécanisme de coopération entre les polices africaines, qui s'attellera à promouvoir la coordination policière africaine au niveau stratégique, opérationnel et tactique à travers l'évaluation des menaces, l'analyse des renseignements criminels, la planification et la mise en œuvre des actions.
M. Bensalah a en outre déclaré que ce sommet intervenait alors que la région sahélo-saharienne continuait "de faire face à des défis majeurs, en premier lieu la menace terroriste et ses connexions comme en témoignent les attaques perpétrées contre les casques bleus déployés au Nord du Mali".
Il a ajouté que parmi les nombreuses et multiples initiatives lancées en direction du Sahel, "le processus de Nouakchott, au regard de son potentiel et qui pourrait apporter les réponses les plus appropriées aux défis que nous connaissons".
"Dès lors, il est important qu'il soit érigé comme l'élément central de notre sécurité régionale et qu'il continue à bénéficier de l'appui de nos Etats et de celui de l'Union africaine", a-t-il souligné.


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