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Les usagers otages des horaires rigides
Transport urbain de voyageurs
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 04 - 2009

Le transporteur public Etusa est accusé par ses clients de rejoindre les transporteurs privés dans l'anarchie qui règle leur profession. Chaque jour, le personnel de l'ex-RSTA applique des horaires rigides de départ dans les stations urbaines, sans tenir compte de la demande en déplacement des usagers.
Les usagers du transporteur public, l'Etusa, continuent à se plaindre des horaires de service qui les prennent quotidiennement en otages.
Dans les stations urbaines, à l'image de celles de Ben Aknoun et de la place des Martyrs (commune de la Casbah), les agents de l'ex-RSTA donnent la priorité au respect des horaires de départ au détriment des intérêts des milliers de voyageurs qui préfèrent se déplacer dans les bus publics.
Le problème se pose notamment dans les après-midis. A la gare de Ben Aknoun par exemple, il arrive de voir des dizaines de personnes attendre les bus qui sont immobilisés sur place en attendant l'heure du départ.
Les citoyens sont nombreux à crier à la face des agents de la gare qui les prennent ainsi en otages rien que pour respecter des horaires qui ne les arrangent pas. «Allah ghaleb. Ce sont les instructions», répondent tout simplement les responsables du transporteur affectés à cette station.
Et c'est ce genre de réponse qui jette de l'huile sur le feu. Les personnes présentes dans la gare assistent souvent à des altercations entre des usagers et le personnel de l'Etusa. «Ils se fichent complètement de nous ! Tout ce qui les intéresse ce sont les horaires. Nous, nous ne comptons pas pour eux !», s'emportent les voyageurs.
Toujours à Ben Aknoun, les usagers sont aussi les otages d'une autre pratique du même opérateur. En fait, aux arrêts, il est très fréquent, après 18h, de croiser des personnes voulant se rendre à la place du 1er-Mai (commune de Sidi M'hamed) ou à la place des Martyrs.
Au lieu de desservir ces lignes, les agents décident de mobiliser un bus qui s'arrête définitivement à El Biar. A la fin, il quitte la station, presque vide, en laissant derrière lui des centaines de personnes dans l'attente d'un autre bus. En désespoir de cause, ils montent dans les bus privés là où tous les dépassements sont permis.
A la place des Martyrs, c'est un autre souci qui tracasse les usagers. Les arrêts réservés à l'Etusa sont généralement pris d'assaut dans les matinées, notamment entre 7h et 10h. Le scénario est encore le même.
Le bus arrive et charge jusqu'à ce qu'il soit plein comme un œuf. Au lieu de démarrer, comme l'exige le bon sens, les chauffeurs font parfois patienter les clients pendant 10 minutes pour rien, étant donné que le véhicule ne peut plus faire monter d'autres personnes. Après tout, le respect des horaires s'applique uniquement dans les stations urbaines.
«Pourquoi ils se comportent ainsi ? Normalement, il doit y avoir par exemple un départ à 7h du matin alors que celui-ci est repoussé parfois jusqu'à 8h», s'interroge un habitué des bus bleu et blanc.
Pour s'adapter à cette situation, les usagers sont obligés de rester sur leurs gardes. Ils surveillent en fait le bus qui est sur le point de partir le premier pour monter à bord.
Il est ainsi très fréquent de voir des gens, hommes, femmes et mêmes des vieilles, courir entre les bus privés et ceux de l'Etusa. «Le privé vous a contaminés !», crie une personne âgée à la face d'un chef de gare. Que dit le concerné ? «Allah ghaleb !»


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