C'est devant l'entrée principale de la polyclinique Basse Casbah, Place Mohamed Ouanouri, que les riverains ont improvisé une décharge sauvage. Les voisins du lycée émir Abdelkader, habitant dans des constructions en dur ou dans des baraques de zinc y abandonnent leurs ordures ménagères en attendant l'intervention des services de collecte. La décharge est tellement importante qu'elle ne peut échapper aux regards des visiteurs qui se rendent à la polyclinique, au parc automobile communal ou l'école primaire situés dans le même périmètre. Improvisée à ciel ouvert, la décharge attire actuellement les animaux errants en quête de nourriture. Selon un agent communal, l'abandon des ordures dans ce point précis est le résultat de deux problèmes : manque de moyens de précollecte des déchets et la prolifération de l'habitat précaire, dont les occupants ont squatté des terrains vacants à la suite de la démolition de plusieurs immeubles de l'ancienne ville. La présence de ce point d'entreposage d'ordures agresse les regards, l'environnement ainsi que le cadre de vie des habitants. Le danger est devenu plus réel depuis que les bâtiments de la polyclinique et ceux de l'établissement scolaire ont été repeints en blanc à la suite des travaux d'amélioration urbaine qui ont été inaugurés dans l'avenue du 1er-Novembre et qui sont toujours en cours au lycée Emir Abdelkader.