Les pays voisins de la Libye, dont l'Algérie, ont tenu mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie), une réunion de consultation avec la participation du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette réunion s'est déroulée dans le contexte de la 2ème réunion ministérielle du Groupe international de contact sur la Libye sous l'égide de l'Union africaine, et dont les travaux ont débuté plutôt le matin dans la capitale éthiopienne. Les ministres et chefs de délégation ont souligné à cette occasion "la centralité du rôle des pays voisins de la Libye pour amener les parties libyennes à favoriser le dialogue et la réconciliation nationale, a-t-on appris auprès des membres des délégations qui participent à cette réunion. Au cours de cette réunion le chef de la diplomatie tchadienne a également annoncé que la prochaine rencontre ministérielle régulière des pays voisins de la Libye se tiendra à N'Djamena dans les prochaines semaines. A l'ouverture de cette 2ème réunion du Groupe international de contact sur la Libye, le commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smail Chergui, avait a indiqué qu'il n'y a pas de solution militaire possible à la crise libyenne, privilégiant une solution pacifique, soutenue par un dialogue national libyen. Le chef du bureau des Nations Unies auprès de l'Union africaine (BNUUA) et Représentant spécial auprès de l'Union africaine, Haile Menkerios, avait appelé pour sa part à "encourager une solution politique et pacifique en Libye", soulignant que les pays voisins peuvent jouer un "rôle très important" dans ce sens.