Quelque 43 millions d'électeurs français votaient dimanche lors du premier tour des élections départementales et le taux de participation a atteint 18,02% à midi, selon les médias locaux. Les électeurs de la quasi-totalité du territoire doivent élire 4 108 conseillers départementaux, dont 3 990 en métropole. Ils doivent renouveler une très grande partie de la composition des assemblées des 101 départements français. Les bureaux de vote, ouverts à 08h00 le seront jusqu'à 18h00, sauf à Paris et à Lyon (grandes villes où il n'y a pas de conseils départementaux) et à l'exception de quelques villes (Brest, Dijon, Chambéry, Toulon, Tours...) où ceux-ci le resteront jusqu'à 19h00. La journée risque d'être marquée par une abstention massive malgré un taux de participation à midi de 18,02%, contre 15,7% enregistrés à la même heure lors du précédent scrutin en 2011, selon la presse locale, qui estime que l'Union pour un mouvement populaire (UMP, parti d'opposition de droite) et le Front national (FN, extrême droite) sont en concurrence pour arriver en tête de ce scrutin. Quant au Parti socialiste (PS) du président François Hollande, à la tête de 61 départements sur 101, il est menacé d'en perdre une trentaine à l'issue du second tour le 29 mars, pour lequel nombre de ses candidats risquent d'être éliminés. Les élections départementales ont pour but de désigner pour six ans les conseillers départementaux. Gérant un budget supérieur à 75 milliards d'euros par an, les conseils départementaux (appelés jusqu'ici "conseils généraux") s'occupent surtout des aides sociales mais sont présents partout: aides aux entreprises, entretien des routes et collèges, ou encore investissement dans le numérique. Pour la première fois, dans chaque canton, les candidats se présentent en binôme, obligatoirement composé d'un homme et d'une femme.