Plus de 459 000 candidats se sont présentés, hier mardi, aux épreuves de l'examen national de niveau organisé par l'Office national d'enseignement et de formation à distance (ONEFD). Le coup d'envoi de ces épreuves a été donné par la secrétaire générale du ministère de l'Education nationale, Djamila Aidi, à partir du CEM Djaafar Kadri à Hussein Dey (Alger), en présence du directeur de cabinet par intérim, Kara Abdelaziz. D'importants moyens humains et matériels ont été mobilisés pour la réussite de ces épreuves qui se sont déroulées dans de bonnes conditions. Le nombre de candidats est estimé cette année à plus de 459 000 candidats dont 161 491 élèves pour le cycle Moyen contre 298 225 candidats pour le secondaire, soit une augmentation de moins de 1% par rapport à l'année dernière. L'examen s'étale sur deux jours dans les établissements scolaires, relevant du ministère de l'Education nationale. Les lauréats se verront remettre une attestation de niveau reconnue officiellement. Les épreuves se déroulent au niveau de 1596 centres d'examen tandis que la correction s'effectuera en ligne au niveau de 22 centres entre le 20 et le 30 mai prochains. L'examen concerne également la population carcérale estimée cette année à 31 826 candidats soit 8,64 % du nombre total des candidats. Les corps communs refusent d'encadrer les épreuves Par ailleurs, des instructions fermes portant sur la mobilisation des corps communs, en grève, pour l'encadrement de ces épreuves, ont émané de la tutelle en direction des directeurs de l'Education. Les protestataires sont sensés rejoindre leurs postes du moment que leur mouvement est jugé «illégitime, par le département de l'Education qui n'a pas hésité à saisir la justice. Réagissant à cette décision, le Syndicat national des corps communs et des Ouvriers professionnels du secteur de l'Education (Snccopen) dénonce cette manière de faire qu'il qualifie «de répressive». Comptant passer à l'action, la formation n'écarte pas son recours au Conseil d'Etat pour trancher sur la question. Sur le terrain, les contestataires ont poursuivi, pour le deuxième jour, leur débrayage qui a connu une mobilisation frôlant les 50 %, selon les estimations du Snccopen. Pour exiger la satisfaction d'une série de revendications socioprofessionnelles, dont les principales, sont la révision de leur statut particulier et de leur système indemnitaire, les corps communs de l'Education, ont enclenché une grève de trois jours depuis lundi dernier.