Une session extraordinaire de l'APC de Constantine s'est tenue hier, après pas moins de 15 jours de la session ordinaire qui avait fait couler beaucoup d'encre, notamment le débat houleux qui a caractérisé l'assemblée et a fait remonter en surface l'affaire des 32 villas, une session qui a failli se terminer en queue de poisson. L'ordre du jour de cette session extraordinaire, organisée pour faire la lumière sur les événements précédents, avait deux points essentiels : les plans communaux de développement (PCD) et le financement de l'opération de réhabilitation de la gare routière Est. Or, 48 heures auparavant, soit jeudi dernier, le wali de Constantine avait reproché à l'APC chef-lieu de wilaya, lors du forum du quotidien arabophone Ennasr, la cadence dont les PCD sont gérés avec, également, son intervention personnelle à chaque fois pour booster les choses. Le wali dira aussi qu'«une petite commune comme Ibn Ziad se débrouille bien pour ses programmes de PCD sans l'aide de quiconque». «Sans tarder, les présents ont saisi le message du wali et ont rapidement réagi», selon un élu. Ce dernier a estimé que «les séquelles de la dernière session et ce qui a suivi ont précipité l'organisation de cette assemblé extraordinaire». Notons que l'affaire de la commission disciplinaire, tenue juste après la dernière session ordinaire, à l'encontre de l'ex-vice-président des affaires techniques, risque de revenir au débat, portée par une minorité d'obédience autre que le FLN. Des membres de cette assemblée ont indiqué ne «pas admettre l'avertissement à l'encontre de notre collègue», un verdict dont la majorité siégeant à l'hôtel de ville avait accepté en soutenant le maire. Pour ce groupe d'élus, la session d'hier n'est qu'une tribune pour revenir à la charge contre le jeune maire, ce denier campe sur ses mêmes décisions tout en laissant place au dialogue selon ses propres expressions à répétition à chaque session. Rappelons que des opposants au P/APC de Constantine, à leur tête le susmentionné chef de file du FLN déchu, ex-vice président des affaires techniques, reprochent toujours au maire l'illégalité de l'octroi du permis de construire des 32 villas au profit de son ancien employeur et ex-mouhafed relevé des ses fonctions dans la vague des changements opérés par l'actuel SG Amar Saâdani touchant plusieurs mouhafadas.