La circulation automobile dans les grandes villes du pays est telle qu'elle frise la quasi paralysie. Les citoyens se demandent aujourd'hui où sont passés les budgets consacrés à rénover les quartiers et les grandes artères de la capitale. Dès les premières pluies qui s'abattent sur le centre du pays, dont la capitale, les désagréments causés aux citoyens deviennent immenses. Il a suffi d'une nuit de pluie, hier, pour mettre à nu «la politique du bricolage» en matière d'infrastructures routières. Plusieurs trémies ont été inondées et obstruées par les eaux, pendant que les embouteillages deviennent plus que jamais un sérieux problème. Un cauchemar pour tous les Algériens, notamment dans les grandes villes, comme dans la capitale. Selon des responsables du secteur, l'insuffisance du réseau routier est derrière cette situation qui a mis sous pression le quotidien des usagers. Ils citent aussi le manque de parkings ainsi que l'absence totale de planification dans la majorité des administrations, ce qui a aggravé la situation. Il est temps de trouver une solution pour ces véhicules et de mettre en place une stratégie ferme pour régulariser le réseau routier qui subit un étouffement sans précédent.