Un demi-million de véhicules sont immatriculés 31 et quelque 350.000 visiteurs véhiculés et des centaines de poids lourds entrent, chaque jour, à Oran, selon des statistiques révélées par le groupement de la Gendarmerie nationale. Des millions de déplacements automobiles sont enregistrés, quotidiennement, dans la capitale de l'Ouest qui étouffe, désormais, sous le poids des embouteillages. Le centre-ville et les grandes artères commerciales sont devenus synonymes de bouchons et encombrements. Se mouvoir en voiture, dans les grandes artères de la ville, n'est plus une tâche de tout repos pour les automobilistes. Nombreux troquent leurs voitures pour le tramway, pour fuir le stress des embouteillages. Ce vieil homme, chauffeur de taxi à Oran depuis une quarantaine d'années, n'a jamais vu une pareille situation, durant toute sa carrière. Le problème ne cesse d'empirer d'année en année causant des désagréments pour les usagers de la route et essentiellement les 10.000 chauffeurs de taxis de la ville. «Oran est devenue un goulot d'étranglement de la circulation», lance cet automobiliste. Dès 11h , les rues du centre-ville et de M'dina J'dida sont totalement obstruées par les embouteillages. La patience et des nerfs d'acier sont requis, en permanence, pour pratiquer, aujourd'hui, le métier de chauffeur de taxis, à Oran. Il suffit, en fait d'une petite collision ou d'un chantier de réhabilitation de la voirie au centre-ville pour créer des bouchons inextricables qui peuvent durer plusieurs heures. Le stationnement anarchique ou gênant est aussi parmi les principales causes des embouteillages, à Oran. Des automobilistes stationnent partout : en double voie, sur les trottoirs ou sur des lieux interdits au stationnement, au centre-ville et dans les grandes artères commerciales. Plus grave certains automobilistes stationnent leurs véhicules sur les rails du tramway. Depuis le début de l'année, les services de police de la ville ont immobilisé près de 6.000 véhicules par des sabots, en milieu du tissu urbain. Une bonne partie des véhicules immobilisés appartiennent à des visiteurs de la ville ou à des propriétaires de commerces qui faute d'espace pour stationner leurs voitures squattent les lieux interdits au stationnement. Il faut avouer que stationner son véhicule, au centre-ville est devenu un vrai casse-tête pour les automobilistes en raison du manque flagrant de parking, dans cette zone de la ville. Aucune solution de rechange n'est apportée pour les automobilistes par les autorités locales qui avaient promis, ces dernières années, de construire plusieurs parkings. Mais pour l'instant presque aucun parking n'a été réalisé pour décongestionner le trafic automobile, dans la ville.