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L'Arabie saoudite se brûle les doigts
Publié dans Le Temps d'Algérie le 11130

La crise du marché pétrolier a fini par gagner ceux qui étaient considérés comme les grands gagnants de cette dégringolade. Il s'agit de l'Arabie saoudite, le premier pays exportateur d'or noir au monde. Le Royaume wahhabite a annoncé hier sa décision de réduire ses dépenses à cause de la chute des cours du brut. Avec un train de vie des plus opulents, Riyad craint de consommer rapidement ses réserves en devises constituées durant de nombreuses années.
La liste des pays lourdement touchés par la crise pétrolière s'allonge de plus en plus. Après le Venezuela, la Russie, l'Irak, le Nigeria, la Norvège, l'Algérie et l'Angola, c'est au tour de l'Arabie saoudite, l'un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole (10,5 millions de barils/jour) à subir la crise du marché de plein fouet.
En effet, l'Arabie saoudite a fait part, hier, de son intention de réduire ses «dépenses superflues» et «d'émettre davantage d'obligations pour consolider le budget du royaume, lourdement affecté par la dégringolade des prix». Le ministre des Finances du royaume, Ibrahim al-Assaf, s'exprimant à la CNBC Arabia, la chaîne satellitaire basée à Dubaï, a indiqué que son pays compte couper dans «les dépenses superflues pour contrecarrer la chute des revenus du pétrole» et que «certains projets approuvés il y a quelques années qui n'ont pas encore été lancés, pourront attendre».
Le ministre saoudien a annoncé également que son gouvernement allait émettre des bons du Trésor et de sukuks (obligations islamiques) pour financer le déficit budgétaire, qui devrait atteindre un record de 130 milliards de dollars en 2015, selon le Fonds monétaire international. Ce déficit, le plus important de son histoire, est l'équivalent de 20% du PIB. Le matelas de réserves en devises dont dispose le pays se trouve de plus en plus menacé.
Le royaume compte ses sous
Selon la banque Saudi Jadwa Investment, le gouvernement a prélevé fin juillet 82 milliards de dollars sur ses réserves, les réduisant à 650 milliards.Ceci constitue-t-il un élément déterminant pour que l'Opep agisse dans les prochains jours afin de stabiliser les prix ? Dans ce contexte, le président vénézuélien a réitéré samedi dernier sa proposition d'une réunion des chefs d'Etat de l'Opep.
Depuis le Qatar, Nicolas Maduro a insisté sur la convocation d'une réunion des chefs d'Etat des pays membres de l'Opep et d'autres pays producteurs de brut. «Je pense qu'il est nécessaire de mettre au point une stratégie pour remettre de l'ordre sur le marché pétrolier (...) avec une réunion au plus haut niveau des chefs d'Etat de l'Opep, a déclaré M. Maduro interrogé par la chaîne de télévision Telesur, après un entretien avec l'émir du Qatar, Tammid Bin Hamad Al Zani.
Le président Maduro, en tournée qui l'a conduit dans des pays comme la Chine, l'Iran, l'Arabie saoudite, l'Algérie, la Russie et le Qatar, demeure attaché à une stratégie commune pour mettre un terme à la chute des prix.
Selon M. Maduro, l'idée de convoquer une réunion de l'Opep a plu à l'émir du Qatar qui s'est engagé à procéder aux consultations au sein de l'Organisation des pays producteurs de pétrole pour qu'elle puisse avoir lieu.
Des pays producteurs de pétrole non membres de l'Opep sont également sollicités à prendre part à cette réunion, a ajouté M. Maduro.
Le cri de détresse lancé par les pays producteurs quant aux effets de cette crise du marché pétrolier s'ajoute à celle des groupes dits «majors», dont on peut citer les multinationales, ExxonMobil, BP, Shell, Total… ) dont les revenus se sont effondrés et des milliers de postes d'emplois supprimés. Cela sans compter le gel de plusieurs projets d'investissements dans le secteur des hydrocarbures. La reprise du marché pétrolier se présente à la lumière de ces nouvelles données inéluctables pour éviter une grave crise à l'économie mondiale.


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