Monsieur le ministre, vous n'avez pas été sans remarquer que certaines Fédérations sportives ont brillé par leur absence aujourd'hui. Je ne cherche à jeter la pierre à personne. Cette journée d'étude n'est pas une obligation pour y assister. Par contre, la lettre d'engagement doit être signée par tout le monde, y compris ceux qui ne sont pas venus aujourd'hui. La lutte contre le dopage est bien trop importante pour tolérer le moindre écart. Lors de votre discours, vous avez parlé du futur laboratoire algérien de contrôle antidopage, mais vous avez ajouté «quand il sera prêt un jour» comme si vous n'y croyiez pas. Ce n'est pas que je n'y crois pas. J'y tiens et avec force. Ce que j'ai remarqué, c'est que ce chantier traîne un peu la patte. Sachez que je n'accepte pas qu'un projet financé par l'Etat reste inachevé et ne soit pas en activité. Il faut que ce laboratoire soit construit dans les délais et qu'il soit opérationnel. Ce sera un acquis de plus pour le sport algérien. Monsieur le ministre, des athlètes algériens ont été contrôlés positifs et ont été sanctionnés. Ce que l'on remarque, par contre, c'est que ceux qui leur ont permis de se doper ne sont pas inquiétés. Que peut faire votre département pour que les sanctions s'élargissent à ces gens-là ? La nouvelle loi sur le sport prévoit ce genre de démarche. Dans le dispositif des sanctions, il est prévu de s'intéresser à tous ceux qui ont gravité autour de l'athlète incriminé. Ce sont ces personnes-là qu'il faut le plus combattre, parce que l'athlète est, en quelque sorte, une victime.