Suivant la politique de la wilaya, les habitants occupant des caves et des terrasses de Bab El Oued, Alger-Centre et La Casbah notamment, seront relogés dans les communes de l'extrême ouest de la capitale. Le programme des 15 000 logements, inscrit par la wilaya pour le recasement des occupants des caves et des terrasses des immeubles du centre-ville de la capitale et ceux se trouvant actuellement dans des chalets, serait sur le point d'être livré. L'entité qui le gère, à savoir l'Office public de gestion immobilière (OPGI) de Hussein Dey a lancé la semaine passée une opération destinée à «déterminer les conditions d'exécution par les bureaux d'études de la mission de suivi et de contrôle d'exécution des travaux du programme des 15 000 logements sociaux publics locatifs». En clair, il s'agit de contrôler la conformité des travaux réalisés dans le cadre de ce plan implanté dans sa totalité dans les communes de l'ouest de la capitale, à savoir Birtouta, Oued Chebel, Khraïcia, Saoula et Douéra. Selon le wali, Mohamed Kébir Addou, une première opération de relogement interviendra «avant le début de l'été et après les examens de fin d'année». D'autres opérations auront lieu au fur à mesure de la réception des logements et en fonction des priorités, précise-t-il. Si le programme des 15 000 logements sociaux est presque achevé, la wilaya n'a pas encore lancé les travaux de réalisation de 35 000 logements destinés à lutter contre la prolifération des bidonvilles. Selon les dernières statistiques de la wilaya, la capitale compte quelque 40 000 baraques abritant environ 200 000 personnes. Les plus importants bidonvilles en termes d'occupants se trouvent à Gué de Constantine et Baraki. Officiellement, 10 000 baraques sont recensées dans la seule commune de Gué de Constantine. En principe, «un dispositif de contrôle et de surveillance régulière est mis en place pour lutter contre la prolifération des bidonvilles à travers tout le territoire de la wilaya», comme l'affirme le wali. L'objectif de ce «dispositif» c'est d'empêcher le grossissement des bidonvilles et, en seconde étape, leur reconstitution.