Les amoureux du septième art, jusque dans la Kabylie profonde, auront l'opportunité de suivre de nombreux films à l'occasion de la 14e édition du Festival annuel du film amazigh (FCNAFA) 2015, qui s'est ouverte samedi dernier dans la ville des Genêts. En effet, les organisateurs ont pris la louable initiative de projeter parallèlement des films dans les daïras de Draa El Mizan, Larbaa Nath Irathen, Bouzguène et Tigzirt dans le cadre d'un programme intitulé «Ciné-village». Une opération qui s'étalera jusqu'au 22 octobre prochain, date de la clôture du festival et ce, au grand bonheur des amoureux du cinéma qui auront ainsi l'occasion de revoir des chefs-d'œuvres du septième art algérien. A cet effet, il est programmé la diffusion au niveau des salles de cinéma de ces localités une série de films dont la Colline oubliée ,d'Abderrahmane Bouguermouh, la Bataille d'Alger, de Gillo Pontecorvo, Arezki l'Indigène, de Djamel Bendeddouche, l'Oranais, de Lyes Salem, Tahia Ya Didou, de Mohamed Zinet, et Echebka, de Ghouti Bendeddouche. Outre le volet compétition, le programme de cette édition du FCNAFA, comporte des journées d'études sur «Le cinéma amazigh, bilan et perspectives à l'ère des technologies de l'information et de la communication» et «Les conditions de relance du cinéma algérien». Quatre ateliers sur les métiers du cinéma, «de l'image au son, en passant par le montage» encadré par Sonia Ahnou, la «lecture du cinéma» encadré par Massinissa Ould Oulhadj, les «Manga» encadré pas l'école Z-link et «projets cinéma», encadré par des membres du Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques (FDATIC), sont également au programme et se tiendront au niveau de la bibliothèque de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Pour rappel, 23 films dont des courts et longs métrages, des documentaires, des films d'animation, des films en trois dimensions (3D), sont en lice pour l'Olivier d'or, la plus haute distinction du FCNAFA placée, cette année, sous le thème «Histoire et terroir : un passé pour l'avenir».