Les wilayas d'Oran et de Annaba ont été choisies à l'échelle nationale pour la mise en place d'une Zone intégrée de développement industriel (ZIDI). Selon une source du département de Hamid Temmar, des négociations sont en cours avec des experts d'un bureau d'études international spécialisé dans ce domaine. L'Algérie compte 70 zones industrielles et 400 zones d'activités. Une rencontre a été tenue à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) sur le thème «Zone intégrée de développement industriel», mardi, en présence de nombreux opérateurs économiques. Le chargé du dossier des zones industrielles auprès du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Kirat Mohamed, a indiqué que le choix porté sur Oran et Annaba s'est opéré eu égard aux potentialités énormes que recèlent ces deux wilayas notamment en tissus industriels. Les wilayas de Bordj Bou Arréridj et Sétif vont bénéficier de ce dispositif, avant de le généraliser à travers huit autres wilayas du pays d'ici 2014. Ce projet de zone industrielle intégrée est une organisation d'essence algérienne mise en œuvre par l'Etat, dans la perspective de développement de ce créneau et d'appui aux entreprises économiques. C'est un moyen qui devra favoriser l'amélioration de la compétitivité dans le créneau industriel à l'échelle régionale. La zone intégrée de développement industriel sera matérialisée en tant que réseau regroupant, dans un cadre de partenariat, les opérateurs économiques de divers secteurs, les instances gouvernementales centralisées et locales ainsi que l'université et les centres de recherche, a souligné hier notre source au ministère de l'Industrie. L'objectif consiste à créer un triangle englobant les opérateurs économiques et les instances gouvernementales et la recherche scientifique, dans une optique d'amélioration de la productivité des entreprises et leur efficacité au-delà de la réactivation de la compétitivité industrielle. Cette future zone sera supervisée par une cellule composée d'experts au niveau de la tutelle et de spécialistes en la matière au niveau local qui travailleront en étroite collaboration avec les services de la wilaya et des communes, les associations professionnelles et l'université. Ces experts sont appelés à devenir un élément déterminant qui s'associera avec les efforts de la direction de la wilaya de la promotion de l'investissement nouvellement installée et faisant partie de l'instance exécutive. Parallèlement à ce projet, un programme de réhabilitation sélective des zones industrielles à l'avenir est envisagé. Les zones industrielles qui comptent le plus d'associations représentatives des opérateurs économiques et celles disposant de commodités nécessaires seront privilégiées. Quinze milliards ont été consacrés aux travaux de viabilisation des zones industrielles sur un total de 28 milliards de dinars affectés à la réhabilitation de ces zones.