Les amoureux de la plage, de la bronzette et de la foire du muscle attendent avec impatience la période des congés pour aller passer quelques jours au bord de la mer. Certains jeunes avides d'exhiber leur musculature et leurs «Pecs» ( pectoraux dans le jargon des jeunes) fréquentent les salles de musculation et s'approvisionnent souvent en produits dopants avant d'aller sur les plages jouer aux fiers paons. Ces jeunes amoureux de la «beauté plastique» détruisent leur santé, selon des responsables d'associations sportives, médicales ou pharmaceutiques. En effet, des substances dopantes sont vendues librement dans des magasins de la ville d'Oran, sans aucun contrôle des services concernés. Beaucoup de jeunes qui ont acheté cette drogue douce commercialisée anarchiquement se sont retrouvés dans des situations graves. Hier encore, un jeune qui adore la «culture physique» et habite à Haï El Amir, a été victime de ces produits très dangereux, qui doivent en principe faire l'objet d'un strict contrôle et d'une commercialisation réglementée. Les futurs «messieurs muscle», qui rêvent d'avoir des pectoraux, triceps, biceps, jambes «gonflés», sont avertis et la sonnette d'alarme est tirée avant qu'il ne soit trop tard. Les dopants proscrits dans le milieu sportif s'imposent avec force dans le milieu du culturisme. Echappant à tout contrôle, ils deviennent la source de tous les maux et peuvent parfois même être à l'origine de graves accidents cardio-vasculaires comme celui qui avait coûté la vie à un haltérophile oranais il ya quelques années alors qu'il était en pleine exhibition.