Tout le monde ne parle que de la logique de la haine, de l'absurde, de cette impitoyable rengaine terroriste. L'attentat-suicide déjoué mercredi dernier à Maâtkas ne fait que raviver les débats sur ce qu'on sait déjà, à savoir qu'on est loin de l'obscur tunnel... Hier, lui consacrer le prêche du vendredi afin de sensibiliser sur le danger qu'il représente, s'apparente à un prêche de mosquée dans le désert. Nos imams ont, certes, obéi à la directive ministérielle, mais le «dars», pour moral qu'il soit, sera-t-il parvenu aux oreilles de l'hérésie du terrorisme ? Les idées saugrenues colportées ça et là se contrefichent d'un prêche du vendredi, quand bien même il aura essayé d'inculquer la culture de la paix, du patriotisme et des valeurs communes à l'humanité. Une humanité qui a pleuré, à géométrie variable (…), des attentats à Madrid, Londres, Tunis, Jakarta, Bamako, Paris où Bruxelles. Mais les larmes n'empêchent pas de réfléchir et on connaît la chanson des avortons et des principes… Chez nous, on a mis longtemps, un temps très long et trop lent, pour se relever de la décennie noire et du vaste cimetière qu'avait engendré ce terrorisme aveugle. Aussi, remettre sur le tapis les «pourquoi, comment ou qui ?» serait superflu. On connaît où se cache ce mal, cette hydre lestée aux racines des commerces informels en tous genres ! Ils roulent en grosses cylindrées, ne sont nullement inquiets et prospèrent à l'ombre d'une paix sociale très cher payée… Mais cela n'empêche pas de réfléchir et mesurer, avec effroi, le «sans foi ni loi», le «sans honneur ni pitié» qui anime ce pseudo «djihad» au nom du prétendu «Etat islamique» ou des avortons lui faisant allégeance. Il n'a aucun rapport à se faire valoir auprès de l'Islam. Les crétins, passés de petits délinquants à kamikazes, qui font l'actualité en Europe, nous rasent ! Leurs portraits sur les médias nous lassent, nous pompent l'air, comme ils disent là-bas ! Et comme il y a toujours des limites à l'ambiguïté, disons clairement que ces tristes individus ne sont que le fruit pourri d'une politique d'intégration avortée. En Europe, pays des grands principes, le communautarisme a gagné du terrain et la confusion est très vite arrivée chez des jeunes, paumés entre double nationalité, origine trouble et religion d'alibi. Progressivement, inévitablement, inexorablement, des viviers à bandits, à monstres, à salauds de la pire espèce sont devenus les failles d'un espace ouvert à tous les vents chauvins. Les incivilités, l'existence de petits caïds, des quartiers ouverts aux trafics d'armes et de produits interdits ont malmené, bousculé l'angélisme des démocraties qui crient aujourd'hui au loup dès que l'Islam est évoqué… En fait, l'Islam n'a rien à voir avec cette poignée de désœuvrés devenus monstres. Ces jeunes ne représentent qu'eux-mêmes, avec des travers sociologiques, des tares psychologiques, et parfois même des refus de circoncision ! Oui, ces paumés, sans identité réelle, ne pratiquent et n'ont jamais pratiqué une quelconque religion, apostats qu'ils sont ! Ayant probablement noué contact avec la nébuleuse terroriste, ses réseaux sociaux et ses riches sponsors aux coffres garnis, ces gens-là, morts ou encore vivants, sont apatrides. Et la «Nouvelle Europe» essaye de trouver des réponses au Cirque de Bruxelles, entre migrants et exilés du Moyen-Orient… Elle consacre, en fait, un terrorisme mondial pour les siècles à venir ! Persister dans la fuite des responsabilités historiques et celles du moment, répandre la désinformation pernicieuse, vouloir imposer le faux, le mensonge, l'insolite et l'irrationnel nous poussent à leur dire : «Gardez vos principes et vos avortons !» Quant aux nôtres, on les connaît assez pour les avoir «pratiqués». On s'en occupe nous-mêmes, malgré la mondialisation et tous les aléas de la globalisation…