Les pourparlers de paix sur la situation au Yémen ont démarré hier au Koweït dans le but de mettre fin au conflit qui fait rage depuis déjà plus d'un an et a fait d'ores et déjà d'innombrables victimes. Initialement, les pourparlers étaient prévus pour le 18 avril, mais ont été suspendus à cause du boycott des Houthis. Le groupe des Houthis menace de quitter le processus diplomatique. Le conflit armé se poursuit dans le pays. Les affrontements opposent les rebelles houthis du mouvement chiite Houthis, et la partie de l'armée de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, aux troupes loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi qui sont soutenues au sol et dans les airs par les forces de la coalition arabe sous commandement saoudien. Cette dernière intervient depuis mars 2015 au Yémen. Les Houthis se sont emparés depuis fin 2014 de vastes pans du territoire yéménite ainsi que de la capitale Sanaâ. D'après les statistiques de l'ONU, un tiers des 9000 victimes tombées au cours de la guerre sont civiles. L'Arabie saoudite est accusée par des organisations non gouvernementales (ONG), dont Amnesty International et Human Rights Watch d'avoir perpétré des «crimes de guerre» au Yémen.