Ils revendiquent la promotion automatique pour les employés ayant 10 années et plus d'ancienneté, l'instauration d'une prime de fin de service, l'intégration de tous les contractuels et la protection du fonctionnaire lors de l'accomplissement de ses missions. Plus de 200 employés du secteur des finances au niveau de la wilaya de Constantine, soit des directions du Trésor, des impôts, du contrôle financier, des domaines sont en grogne ces derniers jours. Ils interpellent le ministre des Finances pour intervenir et mettre fin aux «entraves et pratiques irresponsables de certains administrateurs locaux à l'égard des délégués syndicaux». En plus, ils revendiquent la promotion automatique pour les employés ayant 10 années et plus d'ancienneté, l'instauration d'une prime de fin de service, l'intégration de tous les contractuels et la protection du fonctionnaire lors de l'accomplissement de ses missions. Les travailleurs du secteur des finances ont programmé plusieurs actions de protestation dont la première observée jeudi par la tenue d'un sit-in devant l'Hôtel des finances de la ville pour réclamer «l'ouverture des portes du dialogue avec leurs représentants syndicaux et cesser les sanctions arbitraires ainsi que les pressions imposées à ces derniers dans l'accomplissement de leurs activités syndicales», selon leurs représentants. Le président de la fédération de wilaya du secteur des finances, Boulifa, a expliqué que le sit-in observée jeudi vient en réponse à l'appel lancé par la fédération nationale du syndicat Snapap auquel ils sont affiliés, qui a décidé l'organisation de cette protestation à travers l'ensemble du territoire national. Contacté, le bureau de wilaya du Snapap a précisé que suite à la rencontre des représentants des travailleurs avec le SG du ministère et le directeur des ressources humaines au siège du ministère de tutelle, le 16 mars 2016, un accord a été trouvé pour mettre fin aux mesures arbitraires et aux pressions imposées aux délégués pour l'exercice de leurs activités syndicales. Dans le cas où les revendications ne seront toujours ignorées, le conseil national de la fédération sera convoqué pour une réunion extraordinaire afin d'arrêter des actions de protestation plus radicales, selon le représentant du syndicat.