Moscou n'exclut pas la possibilité d'un élargissement du Conseil de sécurité de l'ONU. «Nous plaidons en faveur d'une plus large représentation des pays émergents d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, quelle que soit l'issue de la réforme», a indiqué le représentant adjoint russe à l'ONU Vladimir Safronkov lors d'une séance consacrée à la réforme du Conseil. Quant aux membres non permanents des Nations unies, élus à présent pour une durée de deux ans, le représentant russe a proposé d'examiner en détail l'initiative visant à créer des mandats pour une période plus longue. La question de la nécessité de réorganiser le Conseil de sécurité de l'ONU a été soulevée par le passé par plusieurs pays membres de l'organisation, dont l'Allemagne. L'année passée, Angela Merkel s'est prononcée en faveur d'une réforme «susceptible de refléter davantage la réalité du pouvoir dans le monde que ne le fait actuellement la situation instaurée au Conseil».