Le secrétaire général du mouvement El-Islah, Djilali Ghouini, a réitéré, hier à Alger, la participation de son parti aux prochaines échéances électorales qu'il a qualifiées d'opportunité de dialogue pour les différentes composantes politiques. Dans une allocution d'ouverture de la session ordinaire du bureau national d'El-Islah, Ghouini a estimé que la participation de son mouvement aux prochaines échéances électorales était «une opportunité pour dialoguer avec ceux qui ont des idées différentes à travers des canaux officiels pour que le dialogue ne reste pas confiné à la sphère médiatique». Ghouini a dit «regretter» l'avis rendu par le Conseil constitutionnel au sujet de certaines lois organiques adoptées récemment par le Parlement, dont la loi électorale et notamment ses articles 73 et 93, qui portent, a-t-il dit, «atteinte aux libertés et à la pratique politique saine», estimant que «la condition de l'obtention d'un taux précis à des élections précédentes pour pouvoir participer aux prochaines constitue une atteinte à l'édifice démocratique». Par ailleurs, après avoir salué la nomination, par le président de la République, des membres de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC) qu'il a qualifié de «mécanisme important pour la préservation des valeurs du peuple algérien», Djilali Ghouini a estimé que la mission ne sera pas facile au vu de la conjoncture que vît actuellement le pays. D'autre part, il a réitéré l'appel de son mouvement à «l'application du ‘qissas' (peine capitale) et à ne pas céder aux pressions extérieures, notamment pour le trafic de drogue et le kidnapping d'enfants, un fléau qui terrorise la société», a-t-il ajouté.