La coalition internationale dirigée par les USA est-elle responsable de l'attaque perpétrée contre un convoi d'aide humanitaire de l'ONU près d'Alep ? La Russie accuse. Un drone de la coalition internationale dirigée par les Américains a été détecté dans la zone de l'attaque contre le convoi humanitaire onusien, au moment de sa déflagration, a précisé le ministère russe de la Défense. Le drone, appartenant à la coalition internationale sous la direction des USA, survolait la zone du bombardement du convoi militaire de l'Onu, le 19 septembre au soir. «Le 19 septembre au soir, un drone de combat appartenant aux forces de la coalition internationale qui avait décollé depuis la base aérienne turque d'Incirlik, survolait la zone du convoi humanitaire à une altitude de 3600 mètres et à une vitesse de 200 km/h», d'après le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. D'après le système de surveillance russe, il s'agit d'un drone de type Predator. «Cet appareil a accédé dans le secteur de Orum El Koubra, où se trouvait la colonne de véhicules, quelques minutes avant qu'il s'embrase», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, le général Igor Konachenkov. «Il en est ressorti 30 minutes plus tard», a-t-il noté. 12 humanitaires du Croissant-Rouge et leurs conducteurs ont été tués dans l'attaque. Accusée par les Américains d'être responsable de l'attaque, la Russie a démenti et précisé que ni Moscou ni Damas ne sont impliqués dans la tragédie. Mieux, la Russie donne des détails précis concernant le survol du convoi humanitaire par un drone de la coalition, peu de temps précédant l'attaque. Une trêve a été décrétée en Syrie par Moscou et Washington, non respectée par l'opposition qualifiée de «modérée» et soutenue par les Américains qui a continué à cibler l'armée syrienne et les civils par des missiles et roquettes. La Russie avait annoncé que seule l'armée syrienne respectait la trêve. Damas a, en conséquence au non-respect de la trêve par l'opposition qualifiée de «modérée», annoncé la fin de la trêve. C'est malgré elle que l'armée syrienne a décidé de la reprise des combats, face aux organisations extrémistes, dont Daech et Front El Nosra, et l'opposition qualifiée de «modérée» de se réorganiser. La Russie et la Syrie accusent ces organisations de tenter d'exploiter la trêve pour la relance des attentats contre l'armée syrienne et les civils. La Syrie est confrontée à des organisations criminelles, dont Daech, et à l'opposition qualifiée de «modérée» qui ciblent les militaires et les civils. L'une des organisations de l'opposition qualifiée de «modérée» en Syrie, et soutenue par les USA, appelée El Zenki, a prouvé, il y a quelques mois, qu'elle était tout, sauf «modérée», en décapitant un enfant de 11 ans, accusé d'«espionnage». L'Arabie saoudite n'est pas du reste, puisque la monarchie pétrolière soutient des organisations extrémistes en Syrie pour tenter d'obtenir, par des méthodes non démocratiques, la chute du gouvernement, refusant au peuple syrien le droit de décider lui-même du sort de son pays.