Au moment où tous les médias algériens ont parlé d'une séparation à l'amiable avec le Serbe Milovan Rajevac, la Fédération algérienne de football (FAF) a tenu à préciser qu'il s'agit d'une démission. «Milovan Rajevac a démissionné aujourd'hui, mardi 11 octobre 2016, de son poste de sélectionneur national de l'équipe d'Algérie», a-t-on indiqué dans un communiqué laconique publié mardi soir sur le site officiel de la FAF qui n'a soufflé mot sur ce qui s'est passé après ce match contre le Cameroun et cette rébellion des joueurs contre le technicien serbe. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, part déjà à la recherche d'un nouveau sélectionneur qu'il compte engager avant le rendez-vous capital du 12 novembre face au Nigeria. La piste française serait privilégiée par Raouraoua qui a commis une erreur de casting en engageant Rajevac qui ne parle pas la langue de Molière. Deux techniciens français sont pressentis à la tête de l'EN, à savoir Paul Le Guen et Rolland Courbis, qui connaissent parfaitement le continent africain. D'après certaines indiscrétions, un premier contact a eu lieu avec Le Guen avant le match contre le Cameroun. Raouraoua savait bien que Rajevac n'allait pas faire de vieux os après que les cadres de l'EN se sont plaints de sa méthode de travail à l'issue du premier stage en septembre dernier. On laisse entendre aussi que l'adjoint de Courbis, en l'occurrence Bouziane Benaraibi, était présent au stade Mustapha-Tchaker lors du choc contre les Lions Indomptables. Une chose est certaine, le successeur de Rajevac va arriver en terrain miné et hériter d'un cadeau empoisonné. L'EN a perdu de sa crédibilité après cette insurrection contre le technicien serbe que les joueurs ont poussé vers la sortie. Ces joueurs ont promis à Raouraoua d'aller gagner au Nigeria même sans entraîneur si Rajevac part. Chiche !
