Traditionnellement, l'Administration américaine sortante accuse le président syrien Bachar el-Assad de tous les crimes du monde en parlant souvent de son renversement. Et une jeune parlementaire opposée à cette idée pourrait être désignée à Washington avec le milliardaire… Une élue américaine, Tulsi Gabbard, pourrait faire partie de l'administration du président élu Donald Trump, a déclaré une source haut placée de l'équipe du milliardaire. Selon la source, Mme Gabbard pourrait être désignée à un poste clé de l'Administration, y compris celui de ministre de la Défense ou d'ambassadeur des Etats-Unis à l'Onu, apprend-on d'ABC News. Donald Trump a déjà eu une rencontre lundi avec Tulsi Gabbard dans sa résidence à New York et elle a été jugée «excellente», annonce la même source. Précédemment, la parlementaire avait critiqué les plans de l'Administration américaine sortante de faire renverser le président syrien Bachar El Assad. «L'escalade de la guerre en Syrie, prévoyant l'introduction d'une zone d'exclusion aérienne, aura des conséquences catastrophiques pour le peuple syrien, pour notre pays et pour le monde entier», d'après Tulsi Gabbard. Selon elle, la poursuite d'une telle politique pourrait aggraver la crise migratoire, renforcer les terroristes et exposer les Etats-Unis et la Russie à la menace d'un conflit direct. Selon Mme Gabbard, son pays devrait plutôt se concentrer sur ses problèmes internes et sur la lutte contre les terroristes, une menace réelle pour le peuple américain.