Les extrémistes occupant Alep n'ont, désormais, aucun choix hormis celui de rendre les armes. L'armée syrienne a repris, au onzième jour d'une attaque contre des secteurs Est encerclés, Massaken Hanano, le plus grand quartier de la zone rebelle à Alep. La réussite des troupes gouvernementales a été attestée par les médias du et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition. Massaken est le premier secteur d'Alep occupé par les «rebelles» lorsqu'ils ont accédé dans la province à partir des zones rurales environnantes, en 2012. C'est aussi le plus grand quartier de l'ancienne capitale économique de Syrie en termes de superficie. Les extrémistes, dont ceux du Front El Nosra, se sont repliés au nord vers Haidariya, et à l'est vers Sakhour. Les quartiers occupés par des terroristes dans la partie est de la ville syrienne d'Alep se vident progressivement de leurs habitants. Les extrémistes empêchent les civils de quitter la province. Heureusement, environ 1 000 personnes, dont 119 enfants, ont réussi ces dernières vingt-quatre heures à sortir de Jabal Bidaru, quartier occupé par les terroristes dans la partie est d'Alep, autrefois capitale économique de la Syrie, annonce le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflits en Syrie. Depuis deux jours, les troupes gouvernementales syriennes ont réalisé des réussites dans Alep-Est, gagnant rapidement du terrain. Les affrontements entre les groupes armés à Alep sont devenus de plus en plus fréquents. Nombreux sont ceux dans leurs rangs qui cherchent désespérément à déposer les armes et à quitter la ville syrienne, où de violents combats font rage. Les «rebelles» empêchés de quitter la province Les «rebelles» sont, eux aussi, empêchés par les extrémistes de Daech de quitter la province d'Alep. Les extrémistes à Alep ne laissent pas les groupes armés sortir de la ville. «Comme plusieurs combattants de groupes rebelles ont manifesté leur envie de quitter la ville et que les extrémistes les empêchent de le faire, les affrontements opposant les groupes armés sont devenus plus fréquents», d'après le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit. «Les troubles spontanés contre les excès des terroristes sont de plus en plus fréquents. Les habitants d'El Haidariya et de Hanano ont contraint les combattants qui avaient contrôlé ces zones pendant au moins quatre ans à les quitter complètement». Précédemment, environ 300 civils se sont rassemblés dans les quartiers d'El Kalyasa et d'El Haidariya pour protester contre les terroristes et le «conseil local», mais les extrémistes ont eu recours aux armes. L'attaque a fait alors une vingtaine de morts et plus de 40 blessés. En ces temps durs pour les extrémistes dans la province d'Alep, certains pays connus pour leur soutien aux «rebelles» tentent de sauver ceux qu'ils présentent comme étant des «opposants modérés». L'Arabie Saoudite est le principal de ces pays qui «dénonce» le droit de Damas à combattre les extrémistes. Moscou dénonce la conférence que Paris compte organiser pour la Syrie. Pour la conférence, des pays comme l'Arabie Saoudite, partie prenante dans le conflit, sont conviés. Damas dénonce, à juste titre, l'invitation lancée à la monarchie pétrolière.