Les travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation nationale à Tizi Ouzou ont observé hier une grève générale suivie d'un sit-in devant le siège de la wilaya. Ils étaient des dizaines de travailleurs exerçant au niveau des établissements de la wilaya à répondre à l'appel du bureau de wilaya du syndicat national des corps communs et ouvriers professionnel de l'éducation nationale (Snccopen) pour un rassemblement hier matin devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou afin de réclamer la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles. «A travers cette grève d'une journée et ce rassemblement devant le siège de la wilaya, notre syndicat réitère à nouveau la prise en charge des revendications des travailleurs, à savoir la révision à la hausse des salaires et des primes, l'intégration de ce corps dans la gestion des œuvres sociales de l'éducation et surtout exiger la classification des travailleurs de ce corps dans la Fonction publique», affirme M.A. Hallou, président du bureau de wilaya du Snccopen. Selon lui, les corps communs et les ouvriers professionnels sont très mal considérés et sont à la merci de leurs responsables au niveau des établissements. «Le corps communs et les travailleurs professionnels sont considérés par certains directeurs comme des esclaves. On exige d'eux des tâches qui n'ont rien à voir avec leur fonction. C'est pour cela que l'on exige de la tutelle de revoir la classification des travailleurs de ce corps et définir avec exactitude ses fonctions au niveau des établissements», s'insurge le premier responsable du bureau de wilaya du même syndicat. «Sans les corps communs et les ouvriers professionnels, les établissements scolaires ne pourront jamais fonctionner dans de bonnes conditions. C'est pour cela que notre syndicat exige de la tutelle de revoir sa politique envers ce corps», ajoute un autre travailleur qui se dit ne plus «savoir comment affronter le quotidien avec un salaire qui ne dépasse pas 17 000 DA par mois dans une période marquée par la hausse des prix de tous les produits».