Le Panaf version 2 approche à grands pas. Et les organisateurs sont sur le pied de guerre. 40 ans après, le premier festival panafricain, la seconde édition prévue du 5 au 20 juillet s'annonce sous de bons auspices avec d'intenses préparatifs. C'est dans une ambiance conviviale et laborieuse donnant le ton à cet évènement que les préposés s'activement fermement au théâtre de verdure (CIP) devenu le siège du festival depuis avant-hier. A moins de 24 jours de l'entame du festival les dispositions sont prises et menées d'une main de maître pour une bonne et sérieuse organisation. Gérer huit mille festivaliers représentant près d'une cinquantaine de pays, n'est pas une sinécure. De nombreuses personnalités politiques dont 34 ministres africains seront à ce rendez-vous culturel ainsi que tout un aréopage d'hommes de culture et du gotha artistique. Le volet médiatique n'est pas en reste avec 1200 journalistes étrangers hébergés à l'hôtel " El Aurassi " et 1000 autres du cru local seront de la partie. Tandis que pour les artistes , le village des artistes de Zéralda réceptionné récemment,d'une capacité d'accueil de plus de 2500 lits sera leur site d'hébergement durant la période du festival. Un rendez - vous exceptionnel Dans le registre organisationnel, il est à indiquer que treize départements sous la férule de la ministre de la culture Mme Toumi s'attelle à faire de cette manifestation un rendez-vous exceptionnel et mémorable. De ce fait, chaque département focalise sur chaque discipline comme le théâtre, la chorégraphie, la musique, la danse etc. Le commissaire du festival M Zouaoui Benamadi ambitionne la coordination des innombrables activités. L'inauguration se fera avec un spectacle grandiose regroupant 350 artistes africains sous la direction du célèbre chorégraphe Kamel Ouali dans diverses artères de la capitale, alors que la cérémonie de clôture aura lieu à la salle Atlas. A l'évidence, ce festival, le deuxième donc après celui de 69, a pour ambition de délivrer un double message : celui d'une Algérie de l'Algérie du renouveau et d'une Afrique renaissante. Parallèlement, à ces activités festives et artistiques, des communications recentrant le débat sur des problèmes africains se feront par le biais de l'élite africaine invitée et participante. Chacun débattra des préoccupations communes à ce continent. Notons que le Brésil et les Usa qui sont le réceptacle d'une diaspora africaine seront les pays invités d'honneur. Leur impact aura une forte résonance dans cette grande fête dont le coût s'élève à plus de huit milliards de Da. Des artistes de marque tel que Warda el Djezairia , Youssouf N'dou, Evora Césaria, etc sont attendus. Par