Lancés en 2004, les travaux de réalisation d'un projet de 50 logements LSP au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli devaient durer 18 mois. C'est ce que confirme le contrat signé par le promoteur et les acquéreurs et visé par la mairie. Jusqu'à présent, le projet n'a pas encore été réceptionné et les inquiétudes ne cessent de s'accroître. Cet état de fait a poussé les acheteurs des 50 logements socio-participatifs, sis à l'unité de voisinage n°2 de la nouvelle ville Ali Mendjeli à se rapprocher des autorités de la wilaya afin de trouver une issue à leur attente car le promoteur ne cesse de se dérober en avançant à chaque fois des justificatifs relatifs aux problèmes rencontrés, liés à la nature du sol et aux tracas administratifs. «Nous avons repris espoir en 2008 lorsque le chantier a commencé à bouger une nouvelle fois avec un avancement notable dans la structure générale de la bâtisse, mais hélas notre rêve a commencé à se dissiper avec le comportement du promoteur qui a usé de tous les subterfuges pour échapper aux souscripteurs avec la fermeture de son bureau et la résiliation de son compte Cnep au niveau de l'agence de Sidi Mabrouk, alors qu'il est tout le temps introuvable sur le chantier», précisent les acquéreurs qui ont adressé une requête au wali et au ministère du Logement et de l'Habitat ainsi qu'à la direction du logement et des équipements publics (Dlep). Cette dernière a tenté de réunir les deux parties en conflit, sans succès à cause de la défection du promoteur après de nombreuses convocations. «Les rumeurs ayant circulé sur une possible mise en vente de nos logements nous ont poussés à recourir à la justice pour l'obtention du contrat de vente sur plan (VSP) conformément à la loi, une démarche qui nous permettra de bénéficier du droit à l'aide de l'Etat en matière de logement et l'aide du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS)», soulignent les concernés mais malgré un jugement en leur faveur prononcé par la section foncière du tribunal de Constantine au mois de janvier dernier, les acquéreurs affirment se heurter à une fin de non recevoir de la part du promoteur. En attendant que les services sollicités prennent part au conflit, la bataille que s'est livrée ces souscripteurs continue.