La date de l'assemblée générale élective de la FAF est fixée au 20 mars prochain par le Bureau fédéral qui s'est réuni, hier, au Centre technique national de Sidi Moussa, sous l'égide de Mohamed Raouraoua, de retour du Gabon. Avec l'annonce du retrait de Raouraoua, qui ne compte pas briguer un troisième mandat après toutes les attaques qu'il a subies depuis la bérézina de Franceville et l'élimination précoce de l'EN de la CAN 2017, la prochaine élection de la FAF s'annonce plus ou moins ouverte. Tout porte à croire qu'il y aura plusieurs candidatures cette fois-ci. Raouraoua était candidat unique lors de l'élection de 2009 où il a été plébiscité. Ce n'était pas le cas lors de l'AG élective de 2006 où Hamid Haddadj a eu l'actuel vice-président de la FAF, en l'occurrence Abdelkader Chaâbane, comme adversaire. Abdelkader Chaâbane allait se présenter en 2009, mais Raouraoua a fini par le convaincre d'intégrer son équipe. Le président de la Ligue de Biskra devra être une nouvelle fois dans la course. Il a toujours l'ambition de prendre les commandes de la FAF et il espère bénéficier du soutien de Raouraoua qui demeure très influent et qui a une mainmise sur l'assemblée générale, notamment sur les ligues régionales et de wilayas. Ces ligues sont majoritaires et les voix de leurs présidents, très solidaires entre eux, font toujours la différence. L'on peut même avancer que c'est Raouraoua qui désignera son successeur comme c'était le cas en 2006 où il avait pesé de tout son poids pour que Hadjadj prenne sa place. Il tâchera de poursuivre son œuvre de loin et veiller à la réalisation des investissements qu'il avait prévus, notamment la construction de l'hôtel et l'académie de la fédération. Le «poulain» du patron actuel du football national partira favori devant les autres candidats. Pour le moment, seul le président du Paradou AC, Kheireddine Zetchi, a affiché clairement sa volonté de prendre les destinées de la FAF. L'on prête aussi à l'ancien patron du MC Alger, Rachid Marif, l'intention de se lancer dans la bataille.