«Les demandes formulées par les compagnies aériennes Aigle Azur et Air Méditerranée, introduisant une demande de vols en sus de leur programme régulier, connaîtront incessamment les suites qui leur seront réservées par l'Autorité de l'aviation civile algérienne», a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué diffusé par l'APS. Le ministère a rappelé que les relations aériennes entre l'Algérie et la France «sont régies par un accord qui prévoit un équilibre des fréquences de vols entre les deux pavillons algérien et français». «Sur les routes demandées, l'équilibre est déjà atteint avec une différence de 25% au profit du pavillon français dont la compagnie Aigle Azur qui, dans ce cadre, a vu toute sa demande (9 vols par semaine entre Oran et Paris) déjà satisfaite», a précisé le communiqué. La compagnie Aigle Azur, dont la nouvelle demande (en supplément de la tolérance de 25% déjà consommée) était à l'examen en relation avec Air Algérie pour la sauvegarde de ses intérêts, a commercialisé des vols non autorisés, mettant ainsi l'Autorité de l'aviation civile algérienne devant le fait accompli et ses passagers dans la situation telle que rapportée par certains médias mal informés, a ajouté le communiqué. Ce communiqué vient mettre un terme à la polémique née autour de ce dossier. Il laisse de l'espoir à la compagnie d'Idjerouidène de réaliser son programme de vols tel qu'arrêté.Pour le P-DG d'Aigle Azur, la non-autorisation de certaines dessertes relève beaucoup plus d'un «malentendu qui sera levé prochainement» selon lui. Pour rappel, trois vols de la compagnie Aigle Azur au départ de Paris-Orly et à destination de l'Algérie ont été annulés entre lundi et mercredi. «Chaque année, les vols pour la période d'avril à octobre sont validés au mois de janvier par la direction de l'aviation civile des deux pays concernés. Il y a toujours quelques oublis qui sont régularisés au dernier moment, a estimé la compagnie d'Idjerouidène.