Certains titres de la presse nationale, dont les quotidiens El Watan, Liberté, le Jeune Indépendant… ainsi qu'une télévision étrangère se sont fait l'écho de la situation d'Aigle Azur qui a programmé des vols supplémentaires sur l'Algérie, sans attendre l'autorisation requise de l'aviation civile algérienne. Il faut savoir que les relations aériennes entre l'Algérie et la France sont régies par un accord qui prévoit un équilibre des fréquences des vols entre les deux pavillons algérien et français. Sur les routes demandées, l'équilibre est déjà atteint avec une différence de 25% au profit du pavillon français, dont la compagnie Aigle Azur qui, dans ce cadre, a vu toute sa demande (9 vols/semaine entre Paris et Oran) déjà satisfaite. Alors que sa nouvelle demande (en supplément de la tolérance de 25% déjà consommés) était à l'examen en relation avec Air Algérie pour la sauvegarde de ses intérêts, Aigle Azur a commercialisé des vols non autorisés, mettant ainsi l'Autorité de l'aviation civile algérienne devant le fait accompli et ses passagers dans la situation telle que rapportée par certains médias mal informés. La demande d'Aigle Azur, ainsi que celle d'Air Méditerranée, autre compagnie française ayant introduit une demande de vols en sus de son programme régulier, connaîtront incessamment les suites qui leur seront réservées par l'Autorité de l'aviation civile algérienne.