Le karaté algérien vit des moments difficiles. Le plus important est que cela n'aura pas d'influence sur la préparation des athlètes. Le karaté algérien vit des moments difficiles avec cette crise que traverse sa fédération, à sa tête un directoire, lequel ne semble pas plaire à l'instance internationale. Cela ne l'empêche pas de continuer à travailler en réalisant ses objectifs tracés par le staff technique national. Le directeur technique national, Ammar Khodja Mouloud, estime pour sa part qu'il faut continuer à travailler surtout que les échéances importantes se profilent à l'horizon : «Nous devrions continuer à travailler quelles que soient les circonstances. Nous avons des échéances et nous sommes dans l'obligation de les réaliser». S'agissant des élections de la FAKT, il poursuit : «Pour nous, le directoire même s'il ne doit pas durer, on doit assurer toutes les missions. Il est vrai que les conséquences risquent d'être néfastes pour cette discipline, puisque l'instance a donné un ultimatum à la FAKT, mais nous sommes là pour atteindre nos objectifs». L'assemblée générale sera organisée incessamment sur instruction de l'instance internationale afin d'élire un président et les membres du bureau exécutif. Devenu, depuis peu, sport olympique, le karaté peut valoir à l'Algérie beaucoup de satisfactions sur le plan international. En revanche, et sur le terrain, ce sont les malheureux athlètes qui subissent les affres de cette crise. La preuve nous a été fournie par le fameux scandale des championnats d'Afrique de Yaoundé pour lesquels l'équipe masculine algérienne, qui s'était pourtant déplacée, en a été exclue. Le sport algérien n'avait pas besoin d'être humiliée de la sorte. Pour ce qui est des compétitions, Ammar Khodja abonde : «Nous avons le championnat national qui va se tenir cette semaine, les 05 et 06 juillet courant. Il nous fera découvrir de jeunes talents dans l'attente des Jeux de karaté qui se tiendront durant ce mois de juillet en Pologne et qui verront la participation des médaillés d'or des Jeux africains du Congo de 2015. Il s'agit de Maâtoub Lamia, Hadj Saïd Kamilia, Bebes Lidia et de Benkhaled Abdelatif. Cette compétition sera un bon tremplin pour les prochains championnats du monde qui auront lieu en Espagne en octobre 2017. Bien entendu, ces compétitions seront toutes précédées par des regroupements en Algérie et probablement à l'étranger». Interrogé sur la manière de disposer du nerf de la guerre en cette période de disette, Mouloud Ammar Khodja rétorque : «Vous savez, nous sommes là pour travailler, et depuis que le MJS a installé le directoire rien ne manque aux athlètes. Ils poursuivent leur préparation de façon normale».