Les crimes perpétrés par l'armée de la Birmanie contre les musulmans Rohingyas n'intéressent pas les pays amis d'Israël. La raison serait que le pays de Netanyahu soit impliqué dans le génocide. Israël est directement impliqué dans les crimes commis par le Myanmar envers les musulmans. Le massacre perpétré par le gouvernement du Myanmar envers les musulmans continue. Environ 60 000 personnes ont récemment fui l'Etat de Rakhine, de peur de la confrontation armée et de l'incendie de leurs villages. Pour le moment, 400.000 réfugiés musulmans du Myanmar vivent dans des camps à la frontière du Bangladesh. Appuyés par les militaires, les bouddhistes continuent de massacrer des musulmans rohingyas, femmes, enfants et vieillards. Pire encore. Le gouvernement du Myanmar bénéficie du soutien de certains gouvernements, dont celui d'Israël qui arme l'armée du Myanmar. Le journal israélien Haaretz l'a, récemment, révélé. Le commandant suprême des forces armées du pays, le général Min Aung Hlaing, s'est rendu en Palestine occupée en septembre 2015 pour un «voyage d'achats» d'équipements militaires israéliens. Sa délégation a rencontré le chef du régime israélien Reuven Rivlin, le chef d'état-major de l'armée Gadi Eisenkot et d'autres responsables de sécurité. Il a aussi visité les bases militaires et les sociétés Elbit Systems et Elta Systems. Le commandant suprême des forces armées birmanes, note la télévision iranienne. Une visite peu médiatisée a été effectuée en 2015 au Myanmar, par Michel Ben Baruch, président de la Direction de la coopération internationale en matière de défense du ministère des Affaires militaires d'Israël au cours de laquelle le gouvernement du Myanmar a acheté à Israël des bateaux de patrouille Super Dvora. En août 2016, le site Web de TAR Ideal Concepts, une société israélienne spécialisée dans la fourniture de matériels et d'équipements militaires, parle d'une formation sur les fusils de Corner Shot fabriqués par Israël. Selon ce site, le régime du Myanmar a commencé à utiliser ces armes. Le site Web a noté que la société était dirigée par l'ancien commissaire de la police israélienne, Shlomo Aharonishki. 400 musulmans ont été tués en une semaine par l'armée de la Birmanie, d'après l'ONU. D'après la presse, une confrontation armée a opposé l'armée de la Birmaine et les musulmans de ce pays. Des milliers de musulmans de la Birmanie ont été tués par l'armée. Nombre de pays musulmans n'ont pas daigné dénoncer les crimes. Parmi ces pays l'Arabie saoudite occupée à mener une guerre contre le peuple du Yemen. Dimanche, près de 800 musulmans russes s'étaient déjà réunis prés de l'ambassade de Birmanie à Moscou pour exprimer leur soutien aux Rohingyas. Aucun incident n'a été enregistré. Quelques agents des forces de l'ordre avaient néanmoins été mobilisés pour surveiller cette manifestation au cœur de la capitale russe. Les participants ont affirmé à l'agence RIA Novosti être à l'origine d'une pétition adressée aux autorités birmanes et réclamant la fin des violences. «J'ai signé la pétition et j'ai demandé à mes frères de la signer afin d'être entendus», a déclaré un manifestant cité par l'agence. «Allah Akbar», «Les bouddhistes sont des terroristes», tels étaient les slogans entendus pendant la manifestation. Les Rohingyas, majoritairement musulmans, sont chaque jour plus nombreux à fuir la Birmanie, pays bouddhiste, pour le Bangladesh. Ils sont près de 87 000 à avoir pris la route de l'exode après dix jours de violences. Ces dernières ont commencé avec l'attaque, le 25 août, d'une trentaine de postes de police par les rebelles de l'Arakan Rohingya Salvation Army, qui dit vouloir défendre les droits bafoués de la minorité. L'armée birmane a répondu en lançant une vaste opération dans la région pauvre et reculée où vivent la majorité des Rohingyas, l'Etat de Rakhine. Dans les pays musulmans c'est le silence. Le Pape a dénoncé les crimes perpetrés par l'armée de la Birmanie contre les musulmans. Tchétchénie: Un million de manifestants pour soutenir les musulmans de la Birmanie Une grande manifestation a lieu dans le centre de la capitale tchétchène en soutien à la minorité musulmane rohingya, en Birmanie. La veille, des musulmans s'étaient déjà rassemblés à Moscou devant l'ambassade birmane. Plusieurs centaines de milliers de manifestants musulmans se sont rassemblés dans le centre de la capitale de la république russe de Tchétchénie, Grozny. La place de la grande mosquée de Grozny, surnommée «le Cœur de la Tchétchénie», était à peine suffisante pour accueillir tous ceux venus soutenir le peuple rohingya, minorité musulmane de Birmanie. Au total, un million de personnes ont participé à la manifestation de Grozny, selon ses organisateurs cités par l'agence Interfax. A l'issue du rassemblement, qui s'est déroulé sans incident majeur, une déclaration des manifestants a été envoyée à Vladimir Poutine, l'appelant à «utiliser toute son influence dans le monde pour mettre fin au génocide des musulmans Rohingyas en Birmanie». La veille, le président tchétchène Ramzan Kadyrov avait donné une conférence, retransmise en direct sur son compte Instagram, pour évoquer les violences visant les Rohingyas en Birmanie. Le dirigeant a notamment exprimé son soutien à cette minorité ethnique. Il a ajouté que, si Moscou choisissait de soutenir les autorités birmanes qui, selon lui, «commettent des crimes», il s'opposerait à la position de la Russie. Plusieurs médias ont évoqué à cette occasion des informations, diffusées en mai 2017 par Reuters, selon lesquelles la Russie et la Chine auraient bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant les violences en Birmanie. Le porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a de son côté démenti. «Cette année, le Conseil de sécurité n'a pas examiné de résolution sur la Birmanie. Par conséquent, personne n'a pu la bloquer», a-t-elle déclaré dans un communiqué publié sur Facebook. Elle a noté que ce sujet avait cependant été évoqué lors de réunions à huis clos le 17 mars et le 30 août 2017, sans que les membres du Conseil n'arrivent à une position commune. Maria Zakharova a également rappelé que le ministère russe des Affaires étrangères avait publié un communiqué sur les violences en Birmanie, faisant état des «préoccupations» de Moscou et appelant toutes les parties au dialogue afin qu'une «normalisation de la situation» soit possible