La persécution contre les musulmans de la Birmanie est dénoncée par la communauté mondiale. L'organisation non gouvernementale Human Rights Watch, HRW, a qualifié les actions menées contre les musulmans de crimes contre l'humanité. Human Rights Watch, HRW, qui a qualifié les actions menées contre les civils dans l'Etat de Rakhine de crimes contre l'humanité, exige à l'ONU d'imposer au gouvernement birman des sanctions et un embargo sur les armes, ecrit Reuters. Pour le moment, le porte-parole du gouvernement birman n'a pas réagi à ces propos, mais les autorités birmanes avaient auparavant rejeté toutes les accusations de nettoyage ethnique dans l'Etat de Rakhine. Les informations révèlent qu'à la suite de la nouvelle vague de violence dans l'Etat de Rakhine, 440 000 musulmans rohingyas ont fui leur pays pour le Bangladesh. Le Conseil de sécurité de l'ONU est censé aborder le cas des musulmans rohingyas lors d'une réunion devant avoir lieu dans les prochains jours. Londres, Washington, Paris, Le Caire, le Sénégal, le Kazakhstan et la Suède ont exigé à Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, de dénoncer au sein du Conseil de sécurité les opérations militaires de l'armée birmane contre les musulmans rohingyas dans l'Etat de Rakhine. James Ross, directeur politique et juridique de Human Rights Watch, a souligné : « L'armée birmane mène une répression pour expulser brutalement les musulmans rohingyas de l'Etat de Rakhine. Le massacre des villageois et les incendies d'envergure qui font fuir les habitants sont des crimes contre l'humanité. ». 480.000 réfugiés rohingyas sont passés au Bangladesh depuis le 25 août pour fuir la persécution dans l'ouest de la Birmanie, ecrit l'ONU hier. Cette estimation marque un bond notable par rapport à la dernière estimation disponible, de 436.000 réfugiés. Cet écart «est dû, en grande partie, au comptage additionnel de 35.000 nouveaux arrivants dans deux camps de réfugiés», qui ne figuraient pas dans les calculs précédents mais se trouvaient déjà en territoire bangladais, a indiqué l'ONU. Dans cet Etat de l'ouest du pays, l'armée mène une vaste action de représailles depuis des attaques perpétrées le 25 août par des rebelles rohingyas contre des postes de police dans l'Etat Rakhine, et qui ont tué au moins douze policiers. Depuis, notent la presse, l'armée birmane est accusée d'avoir incendié les villages rohingyas, pour se débarrasser de cette minorité considérée en Birmanie comme une menace pour l'identité bouddhiste du pays. Les musulmans de la Birmanie sont victimes de la persécution menée par la Birmanie qui refuse même l'aide humanitaire de l'ONU qui dénonce le génocide perpetré contre les musulmans.