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Les contrebandiers de l'Histoire, de Rachid Boudjedra: Une longue diatribe
Publié dans Le Temps d'Algérie le 04 - 10 - 2017

La nouvelle publication de Rachid Boudjedra Les contrebandiers de l'Histoire, parue au éditions Frantz-Fanon dans la collection Mise au point, s'inscrit dans le cadre des espaces d'échanges sur les questions d'actualité. Comme à son habitude Boudjedra n'a pas été tendre vis-à-vis de certaines personnes qu'il taxe de «flibustiers et contrebandiers de l'Histoire».

Le dernier ouvrage de Rachid Boudjedra, qui suscite débats et controverses, évoque des écrivains qui, selon l'auteur, falsifient l'Histoire et ses événements. Irrité par certains propos «erronés et mensongers», désappointé par des auteurs, l'écrivain explique ce qui a suscité son exaspération. «Depuis l'indépendance de l'Algérie, l'histoire nationale a été souvent occultée et arrangée par les différents pouvoirs qui se sont succédé, particulièrement dans les manuels scolaires. Mais il y avait, aussi, la tentative de défigurer cette histoire par certains artistes, historiens et autres sociologues, rongés par le complexe du colonisé qu'Ibn Khaldoun au XIVe siècle, puis Frantz Fanon au XXe siècle, ont analysé d'une façon imparable. Depuis longtemps, j'ai souffert de toutes les falsifications, de toutes ces trahisons et de tous ces silences subis par notre Histoire. Mais depuis la parution du livre qui faisait l'éloge éhonté des BenGana, ‘Rois des Zibans', j'ai décidé d'écrire ce ‘brûlot' pour dénoncer les contrebandiers de l'Histoire». Boudjedra reprend et met à l'index dans cette longue diatribe, les argumentations d'auteurs. Certes, en lisant le livre, il y a des vérités comme la référence à Albert Camus qui, selon Kamel Daoud, était Algérien. Or, lorsque l'on étudie en faculté et si l'on reprend les livres de cet auteur de renom, il s'avère que ses positions pour l'Algérie indépendante sont entachées de racisme et mâtinées d'idées colonialistes.
Un règlement de compte ?
Autre fait, il évoque Férial Furon qui parle de son arrière-grand-père le roi des Zibans. Or, selon Boudjedra , «c'était un bachagha au service de la France». Clouant au pilori des écrivains comme Wassila Tamzali, Salim Bachi, Boualem Sansal, Boudjedra s'insurge contre leurs commentaires tout en les taxant de francophiles en quête de prébendes.
Dans ces faits reprochés aux uns et aux autres, Boudjedra les dénonce avec acuité et violence. Or, il n'y a que l'Histoire, la grande et vraie qui livrera ses secrets un jour et permettra une véracité historique. Quels que soient les reproches, il y a lieu de se référer au contexte de l'époque, et il nous semble qu'une sommité de l'envergure de Boudjedra , aura pu y faire référence sans citer les auteurs en question. En postface, l'auteur fait allusion à son passage à la chaîne de télévision Ennahar qui l'a piégé et le soutien de certaines personnes du pouvoir ainsi que la lâcheté d'autres.
Il dénonce ce guet-apens et «ces chaînes qui se comportent en voyous mafieux», selon ses propos. Là aussi, il aurait pu taire les noms. Ce pamphlet se résume -t-il à un règlement de compte ? Où est-ce une dénonciation publique ?


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