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Comment se taire...
Publié dans Le Temps d'Algérie le 07 - 10 - 2017

Comment se taire face au visage ensanglanté de Rachid Nekkaz sauvagement agressé à Paris par un proche d'une ponte du pouvoir pourtant en disgrâce pour qui tous les coups sont permis y compris chez «Fafa» ?

Comment se taire devant l'appel au meurtre télévisé lancé par une «députée» contre Ferhat Mhenni qu'elle l'a traité de «terroriste» qu'il va falloir urgemment abattre selon elle ?
Voilà l'horrible bilan qui nous a été servi ce week-end en guise de repos hebdomadaire. Après une semaine d'attente, la peur au ventre, de ce que sera le fardeau social de la Loi de finances 2018. Opération de barbouze par-ci, appel au meurtre par là…
Çà commence à déraper gravement au nez et la barbe des autorités. Si à Paris, la justice va sans doute faire son travail même si Nekkaz n'est pas un résident sans histoires, à Alger la condamnation à mort prononcée par Naima Salhi, députée à l'APN et accessoirement atypique femme politique, va sûrement être classée dans la rubrique des pertes et profits.
Elle dispose de plusieurs airbags qui lui permettent de débiter ses insanités sans trop de dommages. On sait qu'il est de bon ton de casser du Ferhat Mehenni en sa qualité de président du MAK qu'il traîne comme une croix sur laquelle il devrait être crucifié.
De larges secteurs de l'opinion partagent l'avis et le verdict de Naima Salhi. La violence sous toutes ses formes est hélas à ce point prégnante dans notre Algérie. Elle structure tous les rapports sociaux qu'elle en est devenue quasiment le seul mode de régulation.
Que Ferhat Mhenni et son MAK s'accrochent publiquement à son projet de détacher la Kabylie du reste du pays -très minoritaire au demeurant- le rend-il passible de la peine capitale comme le réclame cette dame ? Du calme, un peu de raison et un soupçon de bon sens n'a jamais tué quelqu'un… Naima
Cela fait peur d'entendre un homme politique (encore plus une femme connue pour sa sensibilité) députée de surcroît, développer un discours aussi daechien. Que vont donc penser les jeunes qui ont la malchance d'avoir écouté la philippique de Mme Salhi ? Faut-il donc ordonner la mort à tous les renégats, tous les mécréants et tous les opposants ?
La violence doit être condamnée point barre. Et cette députée qui se croît tout permis contre Mhenni pour être dans l'air du temps, doit répondre de son appel au meurtre devant une juridiction. C'est cela l'Etat de droit. Remarquons que cette dame qui joue les redresseuses des torts à tort, n'a pas osé un traitre mot déplacé contre Madani Mezrag qui lui, fut un authentique chef terroriste.
Elle aurait dû avoir un peu de respect à la mémoire du père de Ferhat Mehenni, mort les armes à la main pour qu'elle puisse parler aussi librement dans une Algérie indépendante. Elle aura raté une belle occasion de se taire.
Quant au passage à tabac de Rachid Nekkaz, la question ne se pose pas en termes de partage de ses idées et ses positions sur les dynamiques politiques internes à l'Algérie. Son agression par un proche de Saâdani relève du gangstérisme politique.
Elle est insupportable et inexcusable. C'est de la hogra dans sa dimension abjecte. Un Algérien libre, fier et décomplexé ne peut se taire devant cet acte ignoble quelqu'en soit la victime. C'est un devoir moral de dénoncer ces pratiques odieuses qui n'honorent pas leurs auteurs et leurs commanditaires.
Quelle piètre image avons-nous donné de notre pays en France après cette agression sauvage contre un homme politique fut-il controversé !Si l'on suit cette logique absurde et voyou, on devrait donc assassiner tous ceux qui ne partagent pas nos avis…
La dame et le monsieur, ne se rendent pas compte du tort qu'ils ont causé bêtement à leur pays. C'est encore plus grave. Deux images hideuses qui abiment notre belle Algérie par des tirs «amis».


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