Le wali a ouvert trois infrastructures à Heuraoua, à savoir la maison de jeunes Sayad Ahmed, une crèche et un marché couvert. Après une petite halte à la crèche, M. Addou a tardé à la maison de jeunes. En visitant les différents services, il s'est arrêté devant le bureau du psychologue. Le wali l'interroge : «Qu'est-ce que vous faites au juste ?» «Je suis là pour l'accompagnement psychologique des jeunes», répond l'intéressé. Puis vient la réplique sèche du visiteur : «Le premier accompagnement, c'est de se tenir debout !» C'est que le thérapeute s'est incliné, s'appuyant de ses mains sur son bureau. Mis à part cet incident, le wali a fini par jeter des fleurs aux responsables locaux : «Vous avez un centre culturel qu'aucune autre commune de la capitale n'a !» Mais il ne leur a pas laissé le temps d'apprécier ce compliment prononcé à l'entrée du marché couvert. Quelqu'un lui explique que le marché (48 locaux de 12 m⊃2; chacun) a demandé une enveloppe de 26,3 millions de dinars dégagés sur le budget de la wilaya. M. Addou baisse la tête et voit un semblant de bitumage. «Ça c'est pas du goudronnage !», lance-t-il. Sur place, il demande aux élus de refaire l'aménagement extérieur du marché. «On a misé sur l'actuelle équipe dirigeante de l'Apc, mais apparemment, les choses ne fonctionnent pas comme il se doit», dit-il avec un brin d'impatience et de regret.