«La transcription et la diffusion des crimes du colonialisme français en Algérie sont la meilleure réponse à opposer aux tentatives de mise en valeur de son image», a déclaré, mercredi, le secrétaire général de l'organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou. Lors d'une discussion à bâtons rompus avec des représentants de la famille révolutionnaire à la faveur d'une visite à Boumerdès dans le cadre du 47e anniversaire de la fête de la jeunesse et de l'indépendance, M. Abadou a insisté sur l'impérative accélération des opérations de «transcription et écriture de tout ce qui a trait aux évènements de notre glorieuse Révolution, ainsi que de toutes les révolutions et résistances antérieures à Novembre et de toutes les actions héroïques du peuple algérien», a-t-il soutenu. «Il est impératif d'accélérer les opérations d'inventoriage et restauration de tous les sites et vestiges témoins de ces crimes coloniaux, entre autres les camps de concentration et les centres de tortures» afin, a-t-il dit «de mettre à nu ses assertions mensongères devant les générations présentes et à venir et les prémunir de l'oubli», a-t-il ajouté. Cette diffusion des pratiques barbares du colonialisme devrait s'appuyer sur des méthodes de travail rigoureuses et organisées, en adoptant les nouvelles technologies de communications, dont l'internet, notamment, a souligné M. Abadou. Le SG de l'ONM a écouté des explications sur la carte historique électronique élaborée récemment par la wilaya de Boumerdès. Ce support technologique englobe les lieux et places des plus importantes batailles menées par l'Armée de libération nationale dans la région, ainsi que les emplacements des centres de tortures.