Au lendemain de sa signature à l'USM Alger, le désormais ex-défenseur central de l'ASO Chlef, Farid Cheklam, nous dit tout sur les raisons qui l'ont poussé à choisir les Rouge et Noir au lieu du Mouloudia d'Alger. Vous avez mis fin au suspense concernant votre transfert en optant en dernier lieu pour l'USMA, après avoir été annoncé un peu partout. Comment expliquez-vous ce choix ? Comme on dit chez nous, tout est lié au mektoub. Il est vrai que j'ai mis du temps pour choisir ma destination, compte tenu du fait que j'avais plusieurs propositions. Cela dit, je pense que l'USMA est le meilleur choix que je pouvais faire. C'est un grand club en Algérie qui est connu notamment pour sa stabilité à tous les niveaux. J'espère réussir une grande carrière à l'USMA. Mais qu'est-ce qui a motivé le plus votre décision ? L'USMA est le club qui me voulait le plus. Déjà mes contacts avec ce club remontent à cinq années. Cette fois-ci Allik a fait le forcing pour m'avoir. Il n'a cessé de m'appeler ces deux derniers mois. Et comme mon transfert en France est tombé à l'eau, il a jugé que l'occasion s'y prêtait pour rendre possible ma venue tant souhaitée à l'USMA. Cela dit, j'avoue que son discours était convaincant. J'ai signé donc aisément. Et dire qu'à un moment on vous annonçait avec certitude au Mouloudia d'Alger… Si je n'ai pas signé au MCA, c'est tout simplement en raison de la cacophonie qui règne dans ce club. J'ai préféré aller plutôt dans un club plus stable. Voilà, c'est tout. Pourquoi avez-vous exigé un contrat d'une année seulement à Allik ? Ecoutez, moi si je suis venu à l'USMA ce n'est pas pour passer du temps et m'en aller. La durée du contrat n'est pas très importante comme ça peut paraître. C'est juste une précaution. Sinon, moi j'envisage de rester très longtemps à l'USMA. Je veux donner une autre dimension à ma carrière en gagnant des titres mais aussi retrouver la sélection avec laquelle je veux participer au Mondial 2010. En tout cas, votre départ de Chlef était une surprise. Tout le monde vous croyait lié à vie avec l'ASO… C'est la direction de l'ASO qui le croyait. Ils ont dit que Cheklam finira comme chaque intersaison par rempiler avec le club, et c'est cela qui m'a poussé à partir cette fois. Pourtant, j'étais prêt à prolonger à l'ASO si les dirigeants avaient fait un petit effort financier. Je n'ai pas demandé la lune. Je voulais qu'on m'estime à ma juste valeur. Et si vous nous parliez de votre expérience infructueuse avec Dijon… Pour être honnête avec vous, mon transfert avorté à Dijon n'a rien à voir avec l'aspect sportif, puisque le staff technique de ce club a donné son aval pour mon recrutement. Seulement, au moment des négociations sur le plan financier, le directeur sportif de Dijon avait exigé à ce que les frais d'hébergement à l'hôtel soient à ma charge, d'autant que le club ne loue pas d'appartements aux joueurs célibataires. J'ai refusé cette condition, c'est ce qui a fait que mon transfert à Dijon a capoté. Une dernière question, quand allez-vous rejoindre votre nouveau club en France ? Si Dieu le veut, je serai à Lisses demain dans l'après-midi. Propos recueillis