Les institutions publiques concernées par l'organisation des concours et examens sont tenues désormais de payer les frais de déroulement de ces épreuves au niveau des établissements de l'enseignement supérieur érigés en centres d'examen. Les tarifs pour le passage des concours et différents examens au niveau de ces établissements transformés en centres d'examen sont désormais réglementés. Ces tarifs ont été communiqués hier dans le numéro 37 du journal officiel. Ils concernent l'ensemble des prestations de services assurées par les établissements d'enseignement supérieur érigés en centres d'examen dans le cadre des concours et examens professionnels organisés au profit des institutions et administrations publiques. La fourchette des tarifs varie entre 2500 et 5000 dinars en fonction de l'examen et des moyens demandés. Ainsi, les candidats devront payer deux mille cinq cents dinars 2500 dinars pour les concours et les examens professionnels. Le tarif peut varier entre 3500 et 4000 dinars au cas où l'examen nécessite l'utilisation d'équipements spécifiques ou une instrumentation technique. Le candidat est tenu de verser entre quatre mille et cinq mille dinars au cas où l'examen professionnel nécessite des qualifications particulières. Le décret en question précise aussi le type de prestation de services que les établissements d'enseignement supérieur érigés en centres d'examen sont tenus d'assurer. Ces prestations consistent, selon l'article 3, en des travaux de secrétariat technique de préparation des épreuves écrites et orales liées à l'ensemble des opérations organisationnelles et matérielles relatives au déroulement des concours et examens professionnels. Cela concerne également les travaux de la commission de choix des sujets des épreuves, les missions de surveillance durant le déroulement des épreuves, la correction des copies des épreuves écrites et l'élaboration des corrigés-types ainsi que du barème de notation pour chaque matière. Les prestations peuvent s'étaler également aux travaux du jury de l'épreuve orale, la préparation des instruments ou des équipements des épreuves pratiques, et les travaux du jury de proclamation des résultats des concours et examens professionnels. Le déroulement de ces examens se fera désormais en vertu de la signature d'une convention entre le centre d'examen et l'institution ou l'administration publique concernée. Par ailleurs, le texte souligne que le calcul du montant global des prestations ne prend en compte que le nombre de candidats ayant participé effectivement aux concours ou examens professionnels. Le même texte précise que les institutions et les administrations publiques concernées sont tenues d'assurer le paiement des prestations au plus tard le 31 décembre de l'année qui suit celle de l'organisation des concours et des examens professionnels.