Les vacances scolaires sont là et c'est la période pour que les enfants, tous des élèves, se transforment en marchands à la sauvette. D'habitude, les vendeurs clandestins installent leurs charrettes dans les coins de rue et sur la chaussée. Mais ces derniers temps, près des mosquées, c'est un vrai marché de fruits et légumes. Ces endroits sont devenus un lieu de prédilection pour ces vendeurs à la sauvette qui ne... se sauvent plus ! Il n'y a pas que les fruits, on trouve aussi toutes sortes de marchandises, vêtements, lunettes et autres. Certains choisissent même les trottoirs pour étaler leur marchandise, ce qui crée des attroupements de fidèles, en plus du stationnement de véhicules aux abords de la route. C'est l'anarchie totale. Au niveau du marché Abacha, en plus du bruit et de l'embouteillage, il y a le problème de pollution et de la contiguïté des lieux. Les citoyens sont gênés par l'anarchie et le manque d'espace. Pour les automobilistes, c'est un autre problème. D'abord, il faut circuler dans tous les sens à la recherche d'une place où stationner. Ensuite, il faut payer le droit de stationnement. C'est la loi de la jungle. Et le droit de stationnement est fixé à la tête du client. Dans ce désordre, les gens sont désorientés, et les commerçants éprouvent d'énormes difficultés à décharger leurs marchandises. Un projet d'un nouveau marché a été soumis aux autorités, mais il tarde à se concrétiser.