La nécessité de reconnaître les personnalités algériennes éminentes et de valoriser leur rôle dans la préservation de l'identité nationale a été soulignée jeudi à Batna, par M. Azzeddine Mihoubi, secrétaire d'Etat chargé de la communication. La localité de Dechrat Ouled Moussa (lieu où furent distribuées, le 31 octobre 1954 au soir, les premières armes de la Révolution), dans la daïra d'Ichemoul (Batna) a abrité les travaux d'une rencontre de wilaya, autour du thème «le rôle des personnalités éminentes de la région des Aurès durant la guerre de libération nationale». La réunion a regroupé des enseignants, des étudiants, des moudjahidine et des chouyoukh qui ont mis en exergue «l'abondance» d'un patrimoine scientifique et historique menacé notamment par l'oubli, soulignant qu'il est temps de le «dépoussiérer et de (le) conserver pour le transmettre aux générations futures». Dans ce contexte, le wali de Batna, M. Abdelkader Bouazgui, a souligné dans son allocution que le devoir de mémoire «incombe en premier lieu aux hommes de lettres et aux chercheurs». Tous les communicants ont évoqué plusieurs noms de personnalités éminentes, à l'instar de ceux de l'écrivain et historien Mohamed Tahar Azoui, Mohamed Derradji Mihoubi et Mohamed Salah El Amir, plus connu sous le nom de Lamir, et tant d'autres figures révolutionnaires qu'il est «impératif de faire connaître».