Sauf anicroche de dernière minute, le conflit opposant les dockers du port d'Alger à la direction de leur entreprise, DPW, semble s'acheminer vers sa résolution définitive. On se rappelle qu'il restait 80 dockers à réintégrer. Après négociations entre tous les partenaires, y compris l'UGTA et l'administration du ministère des Transports, la décision a été prise de les réembaucher par groupe de vingt personnes. C'est chose faite pour le premier groupe dès le 23 juillet, suivi du second groupe le 25 juillet. En principe, le troisième groupe rejoint le travail aujourd'hui même. Reste donc le dernier groupe qui risque de poser quelques difficultés, selon une source proche du syndicat du port. Pour deux raisons : de fortes têtes qui se sont singularisées pendant la grève sont en son sein, celles-là mêmes qui ont froissé leur direction générale par des déclarations jugées intempestives. D'un autre côté, cette dernière avait procédé au recrutement d'une centaine d'ouvriers pour que le travail ne s'arrête pas pendant la grève, et ces nouveaux dockers sont maintenus en poste. Pour l'une ou l'autre de ces raisons, le dernier groupe est dans une situation délicate. Cependant, nous avons appris qu'en aucun cas ces dockers ne resteront en rade… C'est le cas de le dire ! En effet, avec l'appui de l'UGTA, le syndicat du port a promis de les réintégrer à l'Epal, s'il s'avère qu'ils n'ont plus leur place, quelle que soit la raison, à la DPW.