Sept harraga qui étaient sur le point de se noyer ont été sauvés in extremis d'une mort certaine par l'unité semi-rigide 360 des gardes-côtes de Annaba, hier à environ 3h du matin à 5 milles au nord du cap de garde. Ils faisaient partie d'une équipée de 18 candidats à l'émigration clandestine vers les côtes italiennes et auraient été forcés à «descendre» par les autres occupants de leur embarcation de fortune. Selon Zaïdi Abdelazziz, chef de la station maritime principale de Annaba, cinq d'entre eux, dont un mineur de 17 ans, résident à Annaba, alors que les deux autres candidats à l'émigration clandestine interceptés étaient venus tenter l'aventure depuis Oran. Ce responsable explique que cette manœuvre de diversion, qui aurait pu se solder par un drame, a permis aux onze autres harraga de continuer leur route dans l'obscurité. Les 7 rescapés ont été présentés au procureur de la République près le tribunal de Annaba, après avoir subi la visite médicale de routine et ont fait l'objet d'une citation à comparaître, le 17 août.