Le maintien du crédit à l'immobilier pour les ménages peut contribuer à améliorer l'offre de logements, selon le FCE. En revanche, M. Hamiani demeure convaincu que le développement du marché immobilier reste lié à la lutte contre les spéculateurs qui agissent sur les prix des biens. L'accès des ménages sera le grand problème, a-t-il ajouté, car les prix, notamment dans les grandes villes, demeurent élevés. «Le promoteur public EPLF avait proposé des logements de type F3 à 10 millions de dinars. C'est un prix excessivement cher, même si la période de remboursement est échelonnée sur 30 ans», a-t-il relevé. Le président du FCE a estimé qu'il est indispensable de trouver des mécanismes d'aide à l'accès à la propriété des biens immobiliers, ajoutant que la demande est très forte malgré les projets de logements lancés par les pouvoirs publics. M. Hamiani craint que l'offre de logements s'améliore sans que les ménages soient capables d'être preneurs. Une situation qui a été déjà vécue par l'Algérie, ce qui a poussé à la faillite de nombreuses entreprises du bâtiment. «Malgré le besoin affiché, il y a cette différence entre le prix affiché et la faiblesse des revenus des potentiels acquéreurs. Il faut à tout prix trouver d'autres moyens d'accès à la propriété tout en développant les formules de financement à travers les banques.